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samedi 3 mars 2012

2. Pourquoi la mort du Christ fait-elle partie du dessein de Dieu ?


Dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique (CEC, no 599) nous lisons : La mort violente de Jésus n’a pas été le fruit du hasard dans un concours malheureux de circonstances. Elle appartient au mystère du dessein de Dieu, comme S. Pierre l’explique aux Juifs de Jérusalem dès son premier discours de Pentecôte : " Il avait été livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu " (Ac 2, 23). Cette affirmation du dessein divin de salut par la mise à mort du " Serviteur, le Juste " (Is 53, 11 ; cf. Ac 3, 14) avait été annoncé par avance dans l’Écriture comme un mystère de rédemption universelle, c’est-à-dire de rachat qui libère les hommes de l’esclavage du péché (cf. Is 53, 11-12 ; Jn 8, 34-36). S. Paul professe, dans une confession de foi qu’il dit avoir " reçue " (1 Co 15, 3) que " le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures " (ibidem ; cf. aussi Ac 3, 18 ; 7, 52 ; 13, 29 ; 26, 22-23). La mort rédemptrice de Jésus accomplit en particulier la prophétie du Serviteur souffrant (cf. Is 53, 7-8 et Ac 8, 32-35). Jésus lui-même a présenté le sens de sa vie et de sa mort à la lumière du Serviteur souffrant (cf. Mt 20, 28). Après sa Résurrection, il a donné cette interprétation des Écritures aux disciples d’Emmaüs (cf. Lc 24, 25-27), puis aux apôtres eux-mêmes (cf. Lc 24, 44-45). (CEC, no 601). En livrant son Fils pour nos péchés, Dieu manifeste que son dessein sur nous est un dessein d’amour bienveillant qui précède tout mérite de notre part (CEC, no 604). Donc, Pour réconcilier en lui tous les hommes, voués à la mort à cause du péché, Dieu a pris l'initiative pleine d'amour d'envoyer son Fils afin qu'il se soumette à la mort pour les pécheurs.

Si je comprends le sens de la mort du Christ (pour le pardon de nos péchés), le jeune chrétien, chaque année, doit vivre le temps de carême et le temps de pâques comme des moments privilégiés de sa conversion ; car il n’y a pas pardon sans conversion. Si le Christ nous a pardonnés par sa Passion-Mort-Résurrection, il nous invite en même temps  la conversion. Il s’agit d’une conversion intégrale de toute sa personne (corps et esprit). Je dirais  une conversion qui redonne au corps et à l’esprit leur dignité : conversion dans l’habillement, dans le langage et la pensée, conversion dans les relations et les amitiés. En un mot il s’agit d’un changement de vie, une transformation du cœur.

Père Georges Willibrord GAYET, gayetleparisien@yahoo.fr

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