"Espace dédié et consacré à la jeunesse catholique du diocèse de Porto-Novo!..."
"SAINTE THERESE DE L'ENFANT JESUS, PRIEZ POUR NOUS!..." " FERVENTE ANNEE LITURGIQUE & FRUCTUEUX TEMPS DE L'AVENT "
ANNEE DE LA FOI ! "Dieu nous aime. N’ayons pas peur de l’aimer. La foi se professe par la bouche et par le cœur, par la parole et par l’amour" Pape François "
Affichage des articles dont le libellé est A l'école du Youcat. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est A l'école du Youcat. Afficher tous les articles

jeudi 4 juillet 2013

EN QUOI CONSISTE LA VOCATION DES LAÏCS ?

Les laïcs ont la mission de s’engager dans la société afin que le Royaume de Dieu puisse croître parmi les hommes.

Un laïc n’est pas un chrétien de deuxième classe car il participe au sacerdoce du Christ (sacerdoce commun des baptisés). Il veille à ce que les personnes de son entourage (école, formation, famille, profession) apprennent à connaître l’Évangile et à aimer le Christ. Il imprègne de sa foi la société, l’économie et la politique. Il participe à la vie de l’Église en effectuant les ministères d’acolyte et de lecteur, en se proposant d’animer des groupes, en faisant partie de commissions et d’organisations d’Église (équipes animatrices des paroisses, conseils pastoraux, etc.). Les jeunes gens tout spécialement doivent penser sérieusement à la place que Dieu souhaite les voir occuper dans l’Église.
 
YOUCAT

vendredi 25 mai 2012

A L'ECOLE DU YOUCAT


Quelle est la signification de l’Ancien Testament pour les chrétiens ?

Dans l’Ancien testament, Dieu se révèle comme le créateur du monde et comme celui qui le maintient en existence mais aussi comme guide et éducateur des hommes. Les livres de l’Ancien testament eux aussi sont Parole de Dieu et Ecriture sainte. Sans l’Ancien testament, on ne peut pas comprendre Jésus.

Pour nous apprendre la foi, une grande histoire commence avec l’ancien testament, elle prend une tournure décisive dans le Nouveau Testament et elle arrive à son terme avec la fin du monde et le retour du Christ. L’Ancien Testament est donc bien plus qu’un simple prologue au Nouveau Testament. Les commandements et les prophéties pour le peuple de l’ancienne Alliance et les promesses pour tous les humains qu’il comporte n’ont jamais été révoqués. Dans les livres de l’ancienne Alliance se trouve un trésor irremplaçable de prières et de textes de sagesse : les Psaumes en particulier sont au cœur de la prière quotidienne de l’Eglise.


Quelle est la signification du Nouveau testament pour les chrétiens ?

Dans le Nouveau Testament, la Révélation de Dieu s’achève. Les quatre évangiles – selon Matthieu, Marc, Luc et Jean – sont la partie centrale de l4ecriture sainte et le plus précieux trésor de l’Eglise. En eux, le Fils de Dieu se montre tel qu’il est et vient à notre rencontre. Dans les Actes des Apôtres, nous découvrons les débuts de l’Eglise par l’action de l’Esprit-Saint. Dans les lettres apostoliques, la vie humaine sous toutes ses facettes est éclairée par la lumière du Christ. Dans l’Apocalypse, nous voyons à l’avance la fin de temps.

Jésus est la totalité de ce que Dieu veut nous dire. Tout l’Ancien Testament prépare l’incarnation du Fils de Dieu. Toutes les promesses de Dieu trouvent leur accomplissement en Jésus. Etre chrétien consiste à s’unir de plus en plus étroitement à la vie du Christ. Pour cela, il faut lire les évangiles et en vivre. Madeleine Delbrel dit : « Par sa Parole, Dieu nous dit ce qu’il est ce qu’il veut ; il le dit une fois pour toutes, il le dit pour chaque jour… Quand nous tenons notre Evangile dans nos mains, nous devrions penser qu’en lui habite le Verbe qui veut se faire chair en nous, s’emparer de nous pour que, son cœur, greffé sur le nôtre et son esprit branché sur notre esprit, nous recommencions sa vie dans un autre lieu, un autre temps, une autre société humaine.

                          
Quel rôle l’Ecriture sainte joue-t-elle dans l’Eglise ?

L’Eglise puise sa vie et sa force dans l’Ecriture sainte.

En dehors de la présence du Christ dans la sainte Eucharistie. L’Eglise n’a pas d’objet de vénération plus important que la présence de Dieu dans les Saintes Ecritures. A la messe, la lecture de l’Evangile est accueillie debout parce que dans les paroles humaines que nous entendons, c’est Dieu lui-même qui s’adresse à nous.

mercredi 9 mai 2012

A L'ECOLE DU YOUCAT


Les livres de la Bible

ANCIEN TESTAMENT (46 Livres)

Les livres historiques

Genèse (Gn), Exode (Ex), Lévitique (Lv), Nombres (Nb), Deutéronome (Dt), Josué (Jos), Juges (Jg), Ruth (Rt), 1 Samuel (1 S), 2 Samuel (2 S), 1 Rois (1 R), 2 Rois (2 R), 1 Chroniques (1 Ch), 2 Chroniques(2 Ch), Esdras (Esd), Néhémie (Ne) , Tobie (Tb), Judith (Jdt), Esther (Est), 1 Maccabées(1 M) , 2 Maccabées (2 M).

Les livres de Sagesse

Job (Jb), Psaumes (Ps), Proverbes (Pr), l’Ecclésiaste - ou Quohélet – (Qo), Cantiques des cantiques (Ct), Sagesse (Sg), L’ecclesiatique - ou Siracide - (Si).

Les Prophètes

Isaïe (Is), Jérémie (Jr), Lamentations (Lm), Baruch (Ba), Ezéchiel (Ez), Daniel (Dn), Osée (os), Joël (Jl), Amos (Am), Abdias (Ab), Jonas (Jon), Michée (Mi), Nahum (Na), Habaquq (Ha), Sophonie (So), Aggée (Ag), Zacharie (Za), Malachie (Ma).



NOUVEAU TESTAMENT (27)

Les évangiles

Matthieu (Mt), Marc (Mc), Luc (Lc), Jean (Jn).

Les Actes des Apôtres

Les épîtres de Paul

Epître aux Romains (Rm), 1er épître aux Corinthiens (1 Co), 2ème  épître aux Corinthiens (2 Co), épître aux galates (Ga), aux Ephésiens (Ep), épître aux Philippiens (Ph), épître aux Colossiens (Col), 1er épître aux Thessaloniciens (1 th), 2ème  épître aux Thessaloniciens (2 th), 1er épître à Timothée (1 Tm), 2ème épître à Timothée (2 Tm), épître à Tite (Tt), épître à Philémon (Phm), épître aux hébreux (He).

Les épîtres catholiques

Epître de Jacques (Jc), 1er épître de Pierre (1 P), 2ème épître de Pierre (2 P),  1er épître de Jean (1 Jn),  2ème épître de Jean (2 Jn), 3ème  épître de Jean (3 Jn),  épître  de Jude (Jude).

L’apocalypse de Jean (Ap)

jeudi 26 avril 2012

A L'ECOLE DU YOUCAT


(...)

L’Ecriture sainte est-elle vraie ?

« Les livres de l’Ecritures enseignent fermement, fidèlement et sans erreur la vérité parce qu’ils sont inspirés, ce qui veut dire qu’ils ont été rédigés sous l’inspiration de l’Esprit-Saint et qu’ils ont donc  Dieu pour auteur » (Concile Vatican II, Dei verbum).

La Bible n’est pas tombée toute faite du ciel et n’a pas été dictée par Dieu, à des écrivains robots. Dieu au contraire « a choisi des hommes auxquels il eut recours dans le plein usage de leurs facultés et de leurs moyens, pour que lui-même agissant par eux et en eux, ils missent par écrits , en vrais auteurs, tout ce qui était conforme à son désir, et cela seulement » (Vatican II DV 11) pour reconnaitre comme Ecriture sainte tel ou tel texte, il fallait tenir compte également de l’acceptation générale de ces textes dans l’Eglise. Il fallait qu’il ait un consensus dans les communautés chrétiennes : « Oui,  Dieu nous parle lui-même par ce texte- il est inspiré par l’Esprit-Saint. » Parmi les nombreux textes de l’Eglise primitive, ceux qui sont réellemnt inspirés pas l’Esprit-Saint sont définis depuis le IVe siècle dans ce qu’on appelle le CANON DES SAINTES ECRITURES.

Comment l’Ecriture sainte peut-elle être « vérité » alors que tout ce qu’elle contient n’est pas exact ?

La Bible ne veut pas nous donner des précisions d’ordre historique ou des informations concernant les sciences de la nature. Les auteurs étaient des hommes de leur temps. Ils partageaient les représentations culturelles de leur époque et commettaient quelquefois les mêmes erreurs. Cependant, tout ce que l’homme a besoin de savoir sur Dieu et sur le chemin de sa délivrance se trouve dans l’Ecriture sainte sans aucun risque d’erreur

 Comment peut-on correctement lire la Bible ?

On lit la Bible correctement quand on la lit dans la prière, c’est-à-dire avec l’aide de l’Esprit-Saint sous l’influence duquel elle est née. Elle est la parole de Dieu et contient la révélation décisive de Dieu.

La Bible est comme une longue lettre que Dieu adresse à chacun d’entre nous. Il est donc nécessaire d’accueillir l’Ecriture sainte avec grand amour et grand respect : il importe d’abord de lire réellement la lettre de Dieu, ce qui signifie qu’il  ne faut pas picorer des détails en négligeant l’ensemble du texte. Il me faut alors interpréter le message à partir de ce qui en constitue le cœur et le mystère : Jésus-Christ, lui dont parle toute la Bible, y compris l’ancien Testament. La foi avec laquelle je dois lire l’Ecriture sainte est foi vivante de l’Eglise dont elle est issue.

mardi 28 février 2012

A l'école du Youcat

PREMIERE SECTION

LES RAISONS DE CROIRE
Pourquoi nous sommes sur terre ?
Nous sommes sur terre pour connaitre et aimer Dieu, pour faire le bien selon sa volonté et pour parvenir un jour au ciel
Etre un homme signifie : venir de Dieu et aller vers Dieu. Notre origine remonte à plus haut que nos parents. Nous venons de Dieu dans lequel réside tout le bonheur du ciel et de la terre et nous sommes attendus dans la béatitude éternelle et sans limites. Nous vivons entre-temps sur cette terre. Nous sentons quelquefois la proximité de notre Créateur, mais souvent nous ne sentons rien du tout. Pour nous mettre sur la bonne route, Dieu a envoyé son Fils qui nous a libérés du péché, qui nous a sauvés de tout mal et qui nous conduit de manière infaillible dans la vraie vie. Il est le chemin, la vérité et la vie (Jn 14, 6)

Pourquoi Dieu nous a créés ?
Dieu nous a créés par un amour libre et désintéressé.
Quand quelqu’un aime, son cœur déborde. Il voudrait partager sa joie avec d’autres. Il tient cela de son Créateur. Bien que Dieu soit un mystère, il est cependant possible de l’évoquer à partir de notre expérience humaine et nous pouvons dire : il nous a créés en vertu du « trop-plein » de son amour. Il a voulu partager sa joie avec nous qui sommes les créatures de son amour.

NOUS LES HOMMES, NOUS SOMMES OUVERTS A DIEU
Pourquoi sommes-nous à la recherche de Dieu ?
Dieu a mis dans notre cœur le désir de le chercher et de trouver. Saint Augustin dit : « Tu nous a créés pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi. » Ce désir de Dieu, nous l’appelons religion.
Il est naturel qu’un être humain soit à la recherche de Dieu. Toute son aspiration vers la vérité et le bonheur est finalement une recherche vers ce qui le porte de manière absolue, le satisfait de manière absolue, le prend de manière absolue. Un être humain n’est totalement lui-même que lorsqu’il a trouvé Dieu. « Celui qui cherche la vérité cherche Dieu, qu’il en ait conscience ou non » (Sainte Edith Stein)

Pouvons-nous découvrir l’existence de Dieu avec notre raison ?
Oui. La raison humaine peut connaitre Dieu avec certitude.
Le monde ne peut avoir son origine et son but en lui-même. Dans tout ce qui existe, il y a plus que ce que l’on voit. L’ordre, la beauté et le développement du monde orientent le regard vers quelque chose qui nous dépasse. Ils l’orientent vers Dieu. Chaque être humain est ouvert au vrai, au bon et au beau. Il entend la voix de la conscience au fond de lui-même, elle pousse vers le bien et l’avertit du mal. Celui qui a la sagesse de suivre cette trace, trouve Dieu.

Pourquoi certaines personnes nient-elles l’existence de Dieu alors qu’elles peuvent le connaitre par la raison ?
Pour l’esprit humain, connaitre le Dieu invisible est un grand défi qui en fait reculer d’un. Beaucoup ne veulent pas reconnaitre Dieu parce que cela les obligent à changer de vie. Celui qui dit qu’il est absurde de se poser la question de Dieu simplifie la vie un peu trop vite.

Est-il vraiment possible de connaitre Dieu ? Peut-on parler de lui de manière juste ?
Bien que les hommes soient limités et que l’infinie grandeur de Dieu ne puisse jamais entrer dans les limites de leur intelligence humaine, ils peuvent cependant parler de lui d’une manière juste.
Parler de Dieu ne peut se faire qu’en ayant conscience de l’inadaptation de notre langage à la majesté divine. Il est donc nécessaire de purifier et d’améliorer sans cesse notre langage sur Dieu.
(A suivre...)

mardi 21 février 2012

A L'ECOLE DU YOUCAT


INTRODUCTION (Suite)
Pourquoi raconter tout cela? Lors de l’élaboration du Catéchisme de l’Eglise catholique, force avait été de constater qu’il y avait non seulement des différences entre les continents et les cultures, mais surtout que toute société comportait en elle-même des cloisonnements : il y a des différences de mentalité entre l’ouvrier et le paysan, le physicien et le philologue, l’entrepreneur et le journaliste, les jeunes et les personnes âgées. Nous avons donc dû opter pour un niveau de langage et de réflexion dépassant toutes ces différences, pour nous situer dans un registre commun à tous, tenant compte de toutes ces diversités. Nous avons alors eu de plus en plus la conviction qu’il fallait éditer des traductions de ce texte à l’adresse des populations du monde entier, pour les interpeller dans leur cheminement et leur questionnement personnels.
Aux JMJ, à Rome, Toronto, Cologne, Sydney, se sont rencontrés les jeunes gens du monde entier qui veulent croire, qui cherchent Dieu, qui aiment le Christ et qui veulent suivre son chemin. C’est dans ce contexte que nous nous sommes demandé s’il ne fallait pas essayer de rédiger le Catéchisme de l’Eglise catholique dans le langage des jeunes, de propager son message dans le monde des jeunes d’aujourd’hui. Naturellement, la jeunesse du monde actuel, une fois de plus, est extrêmement diverse. Ainsi sous la direction experte du Cardinal-Archevêque de Vienne, Chritoph Schӧnborn, un « YOUCAT » pour les jeunes a vu le jour. J’espère que de nombreux jeunes seront enthousiasmés par ce livre.

Beaucoup me disent : cela n’intéresse pas les jeunes d’aujourd’hui. Je conteste cette idée et je suis certain d’avoir raison ; les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas aussi superficiels qu’on le dit d’eux. Ils veulent savoir ce qui importe vraiment dans la vie. Un roman policier est passionnant parce qu’il nous entraine dans le destin d’autres personnes, un destin qui pourrait  aussi être le nôtre. Ce livre est passionnant parce qu’il nous parle de notre propre destin et qu’il concerne par conséquent profondément chacun d’entre nous.

Je vous invite donc : étudiez le catéchisme. C’est ce que je souhaite de tout mon cœur.  Ce catéchisme ne vous propose pas la facilité. En effet, il vous demande de changer de vie. Il vous livre le message de l’Evangile, celui de la « perle fine » (Mt 13, 46), pour laquelle on doit tout donner. Je vous demande donc : étudiez le catéchisme avec passion et persévérance ! Consacrez-lui du temps ! Etudiez dans le silence de vos chambres, lisez-le à deux, si vous avez un(e) ami(e), formez des groupes de réflexion, créez des réseaux  d’échanges sur Internet. En tout cas, ne cessez pas de parler de votre foi !

Vous devez savoir en quoi vous croyez. Vous devez connaitre votre foi avec la même précision que celle du spécialiste en informatique qui connait le système d’exploitation d’un ordinateur. Vous devez la comprendre  comme un bon musicien comprend sa partition. Vous devez être encore plus enracinés dans votre foi que la génération de vos parents, pour affronter avec courage et détermination les défis et les tentations de notre époque. Vous avez besoin de l’aide de Dieu si vous ne voulez pas succomber aux séductions de la consommation, ni que votre amour soit entaché par la pornographie, si vous ne voulez pas trahir les faibles et rester indifférents aux victimes de la vie.

Si à présent vous voulez vous consacrer assidûment à l’étude du catéchisme, je voudrais vous donner un conseil : vous savez tous à quel point la communauté des croyants a été blessée ces derniers temps par des attaques malveillantes, par l’intrusion profonde du péché dans le cœur même de l’Eglise. N’en tirez pas prétexte pour fuir le regard de Dieu ! Vous êtes, vous-même, le Corps du Christ, vous l’Eglise ! Faites entrer dans l’Eglise le feu brûlant de votre amour, chaque fois que des hommes auront défiguré son visage, soyez d’Un zèle sans nonchalance, dans la ferveur de l’esprit, au service du Seigneur ! (Rm 12,11) Quand Israël  fut au plus bas dans son histoire, Dieu n’a pas appelé à son secours les puissants et les grands de ce monde, mais un  jeune homme du nom de Jérémie. Jérémie ne se sentait pas à la hauteur : Ah ! Seigneur Dieu, vraiment, je ne sais pas parler, car je suis un enfant (Jr 1, 6) Mais Dieu resta inflexible : Ne dis pas : Je suis un enfant ! Car vers tous ceux qui à qui je t’enverrai, tu iras, et tout ce que je t’ordonnerai, tu le diras (Jr 1, 7).

Je vous bénis et je prie chaque jour pour vous tous.

vendredi 10 février 2012

A L'ECOLE DU YOUCAT

Chers amis jeunes,
Nous vous avions promis le Youcat. Nous nous sommes donnés les moyens de vous l'offrir grâce à la généreuse disponibilité d'un jeune qui a pris de son temps pour nous faire la saisie. Je le remercie en votre nom et en mon nom personnel.
Pour partager avec vous ce riche enseignement catéchétique, nous vous le servirons par ration mesurée en commençant par l'introduction afin que vous rentriez progressivement dans l'intelligence du document, document au demeurant très intérressant et accessible à la lecture. C'est parti!


INTRODUCTION


Chers Jeunes amis

Je vous recommande, en ce jour, la lecture d’un livre peu habituel. Peu habituel par son contenu, mais aussi par le contexte dans lequel il a été créé. Je tiens à vous relater son origine car cela vous permettre de comprendre ce qui fait sa spécificité.

Ce livre a, pour ainsi dire,  été créé à partir d’un autre livre, dont l’élaboration remonte aux années 1980. C’était pour l’Eglise, comme pour la société mondiale, une époque difficile, dans laquelle de nouvelles orientations s’imposaient pour affronter l’avenir. Après le concile Vatican II (1962-1965) et dans un climat de mutations culturelles, beaucoup ne savaient plus très bien en quoi les chrétiens croyaient vraiment, ce qu’était l’enseignement de l’Eglise et si elle avait quelque chose à enseigner ; on se demandait comment tout cela pouvait s’intégrer dans une culture profondément transformée. Le christianisme en tant que tel n’est-il pas dépassé ? Peut-on, raisonnablement, aujourd’hui encore, être croyant ? Telles étaient les questions que même des bons chrétiens se posaient.

Le Pape Jean-Paul II a pris à l’époque une décision audacieuse. Il a voulu que des évêques du monde entier écrivent ensemble  un livre dans lequel ils répondraient à toutes les questions. Il me confia la tâche de coordonner le travail des évêques et de veiller à ce que, à partir de leurs contributions, un livre, un véritable livre, et non pas une compilation de textes divers, voie le jour. Ce livre allait porter le titre un peu vieillot de Catéchisme de l’Eglise catholique, mais il devait être attractif et novateur. Il devait montrer ce en quoi l’Eglise Catholique croit aujourd’hui et en quoi la foi n’est pas en contradiction avec la raison.

J’étais effrayé à l’idée de cette mission. Je dois l’avouer, je doutais de ses chances de réussite. En effet, comment faire en sorte que les auteurs, dispersés dans le monde entier, puissent réaliser ensemble un livre accessible à tous ? Comment des personnes vivant sur des continents différents, non seulement géographiquement mais aussi intellectuellement et spirituellement, pouvaient-elles produire ensemble un texte ayant une cohérence interne et compréhensible sur tous les continents ? A cela, il faut ajouter que ces évêques ne devraient pas travailler en rédacteurs solitaires, mais devaient rester en contact avec leurs confrères et leurs communautés ecclésiales locales. Je dois l’avouer, pour moi, aujourd’hui encore, la réussite de ce projet tient du miracle.

Nous nous sommes réunis trois ou quatre fois dans l’année, pendant une semaine, et nous avons âprement discuté de sujets bien circonscrits, qui au fur et à mesure appelaient de plus amples développements. Il fallait à l’évidence fixer la structure du livre. Elle devrait être simple, pour que les divers groupes de rédacteurs, que nous avons constitués, pussent se faire une idée claire de la tâche à accomplir, et pour que leurs travaux ne soient pas prisonniers d’un cadre complexe et contraignant. C’est la même structure que vous retrouvez dans ce livre-ci. Elle est tout simplement née de l’expérience catéchétique acquise au cours des siècles : ce que nous croyons – comment nous célébrons les mystères chrétiens– comment nous avons la vie en Jésus-Christ – comment nous devons prier. Je ne veux pas ici rappeler comment nous sommes, peu à peu, venus à bout de la multitude de questions qui ont finalement donné naissance en un livre en bonne et due forme. On peut naturellement critiquer tel ou tel point dans une réalisation de ce genre : tout ce que les hommes font est imparfait et peut être amélioré. Il s’agit quand même d’un livre important : c’est le témoignage d’unité dans la diversité. A partir de voix diverses, un chœur cohérent a pu se former, parce que avons en commun la même partition, celle de la foi qui, depuis les apôtres, a porté l’Eglise tout au long des siècles.

mercredi 14 décembre 2011

Petite histoire du YOUCAT

YOUCAT - La foi exprimée dans une langue commune
En 2006, à Vienne, lors de la conférence de presse pour présenter le Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique, une femme se leva et critiqua que le livre n'était pas fait pour les jeunes et qu'il fallait un catéchisme destiné aux jeunes gens d'aujourd'hui. Elle avait raison. Mais qui écrirait un tel catéchisme ? Et surtout devait-il voir le jour grâce à la collaboration de jeunes gens.

Un groupe d'auteurs se porta volontaire pour élaborer un texte basé sur le Catéchisme de l'Église catholique et le discuta à l'occasion de deux camps d'été avec 50 jeunes. Ainsi le YOUCAT est né de la pratique quotidienne de la foi de jeunes. C'est ce qui le rend si précieux.
Le pape Benoît XVI a encouragé le projet dès le début. Il a écrit lui-même une préface dans laquelle il recommande ce livre aux jeunes fidèles.

lundi 12 décembre 2011

Nouvelle rubrique

Chers Jeunes,
Elle est désormais disponible la rubrique à l'école du Youcat pour répondre à la demande des uns et des autres.
Diponojeunes toujours là pour vous servir

Messages les plus consultés