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mercredi 23 octobre 2013

ET SI L'HISTOIRE DE MON EGLISE M'ETAIT CONTEE :


INTRODUCTION

Au cours du deuxième concile du Vatican, l’Église catholique romaine, dans une prise de conscience renouvelée de sa mission, de sa nature, de ses structures, a cherché à se définir de manière assez neuve dans son rapport au monde : plus lucidement respectueuse de la liberté des consciences et davantage sensibilisée aux urgences du service des hommes, elle s’est en outre engagée sur la voie d’un rapprochement avec les diverses confessions chrétiennes.
Il y a intérêt à relire ainsi son histoire. Quelles crises sont à l’origine des schismes et des séparations que l’on voudrait maintenant dominer ? Par quels cheminements en est-on venu à vouloir servir les hommes dans leurs requêtes terrestres les plus vitales plutôt qu’à prétendre seulement les amener tous à l’obéissance de la foi et à la sujétion à l’Église romaine ? Quelles ont été les vicissitudes du rapport de l’Église avec le monde ? Réussissant à y prendre place, elle a cru un moment diriger celui-ci ; le voyant ensuite échapper à son emprise, puis se raidissant contre lui, elle déclare aujourd’hui ne vouloir que le servir...
Les phases principales de l’histoire de l’Église catholique peuvent ainsi se distinguer à partir de quelques moments cruciaux où se modifie la manière dont elle entend accomplir sa mission d’évangéliser toutes les nations.
La prédication apostolique du jour de la Pentecôte marque le point de départ. Avec la conversion de Constantin (313), l’Église accède à un nouveau type de relation avec le pouvoir, la richesse et le conformisme social ; elle s’insère alors progressivement dans les structures de l’Empire romain, dont elle utilisera l’héritage pour « éduquer » les peuples barbares. Au moment où se consomme la rupture entre l’Orient et l’Occident, la réforme grégorienne (fin du XIe s.) conduit à faire du pape le chef suprême d’une Europe dont la foi chrétienne assure l’unité. Le conflit entre Boniface VIII et Philippe le Bel est la première des crises qui vont peu à peu disloquer la Chrétienté. Le concile de Trente (1545-1563), sanctionnant les déchirures issues de la Réforme, ouvre une période où le catholicisme, géographiquement agrandi par son implantation outre-mer, mais plus étroitement enfermé dans ses formes latines, affirme et déploie ses valeurs sans réussir à assimiler celles d’une nouvelle culture qui s’élabore. Le pontificat de Léon XIII (1878-1903) remet l’Église à l’écoute des questions que pose le monde du travail, de la liberté politique, de la science. C’est l’amorce, très lointaine encore, du deuxième concile du Vatican.
 
(Document de source: Article Catholicisme in Encyclopaedia Universalis)

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