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"SAINTE THERESE DE L'ENFANT JESUS, PRIEZ POUR NOUS!..." " FERVENTE ANNEE LITURGIQUE & FRUCTUEUX TEMPS DE L'AVENT "
ANNEE DE LA FOI ! "Dieu nous aime. N’ayons pas peur de l’aimer. La foi se professe par la bouche et par le cœur, par la parole et par l’amour" Pape François "

vendredi 23 septembre 2011

AMITIE, AMOUR ET SEXUALITE


L’amitié et l’amour sont deux types de relations qui constituent pour tout homme des terrains où il peut expérimenter et vivre une sexualité bien épanouie. Comment vivre donc la vraie sexualité dans une relation d’amitié ou d’amour ? La sexualité humaine peut-elle se vivre sans rapports sexuels ? L’absence de rapports sexuels dans le vécu de la sexualité lui enlève-t-elle sa vraie valeur ou plutôt la confirme-t-elle ? Ce sont là des questions qui agitent souvent l’esprit quand il est question de parler de sexualité. Nous tenterons d’apporter ici quelques lumières à ces questions à partir d’une clarification de sens de ces trois termes.

LA SEXUALITE
Quand on parle aujourd’hui de sexualité, beaucoup pensent tout de suite à la génitalité, c’est-à-dire tout comportement faisant intervenir les organes génitaux tels que les relations sexuelles. Mais la sexualité, de son vrai sens, ne se réduit pas à la génitalité. La vie sexuelle, bien qu’elle soit indispensable à l’épanouissement de l’être humain, ne se limite pas aux rapports sexuels. Depuis la découverte d’une sexualité « infantile » par le philosophe Freud, on a compris que la sexualité, loin de se réduire au fonctionnement des organes génitaux, englobe toutes les activités par lesquelles, l’enfant ou l’adulte, va rechercher une satisfaction chez le sexe opposé. Cette satisfaction prend en compte la totalité de l’homme et touche non seulement la dimension physiologique (fonctionnement des organes génitaux) de l’homme, mais aussi les dimensions humaine, morale, psychologique, etc. La sexualité ainsi définie excède le cadre de la génitalité et investit tout ce qui touche l’épanouissement de l’homme dans sa relation avec le sexe opposé. Une relation sérieuse entre un jeune homme et une jeune femme peut donc porter à tous les deux de nombreux avantages humains qui n’ont rien à voir avec le plaisir charnel. Bien vécue, la relation entre l’homme et la femme permet à ceux-ci d’expérimenter la différence qui caractérise chaque sexe et de comprendre combien ils sont appelés à la complémentarité. Des études effectuées sur les caractéristiques de chaque sexe ont mis en exergue certaines différences entre l’homme et la femme. Dans le domaine de la connaissance par exemple, il s’est avéré que la femme est beaucoup plus apte à saisir l’objet dans sa globalité. Elle est plus intuitive que l’homme qui, lui, saisit plutôt l’objet en allant par raisonnement, de déduction en déduction. L’homme et la femme sont donc appelés à se compléter dans ce domaine comme dans plusieurs autres. Et c’est dans le vécu de la sexualité que s’effectue cette complémentarité.
De ce fait, la sexualité humaine constitue tout un domaine d’éducation auquel l’enfant ou l’adolescent doit être initié pour une vie humaine saine et équilibrée. Il ne s’agira pas seulement de montrer aux enfants dans un cours de biologie l’anatomie humaine, le fonctionnement des organes génitaux de l’homme et de la femme ni seulement de les informer de toutes sortes de moyens contraceptifs, mais aussi et surtout d’expliquer comment la relation avec l’autre sexe peut participer à la construction d’une humanité épanouie.


AMITIE ET SEXUALITE
L’amitié peut se définir par la relation de proximité ou d’intimité existant entre deux ou plusieurs personnes. Cette relation se caractérise souvent par une fréquentation réciproque régulière, une vie de partage d’expériences, de confidences, de secrets, de préoccupations intimes. L’homme est un être de relation. De ce fait, il a toujours besoin de s’épanouir dans un réseau de relations pour ne pas mourir de solitude. Mais l’ami ne se choisit pas au hasard. Quand on est amis, c’est en fait pour être heureux. Ainsi, on peut choisir d’être ami à tel ou tel autre en fonction de ce que l’on aime en lui ; s’il a par exemple les mêmes goûts que moi : musique, sport, lecture, cinéma, etc. On peut choisir son ami en fonction de ce que l’on attend de l’autre, en fonction de ses qualités et de ses défauts, en fonction de ce que l’on supporte et de ce que l’on ne supporte pas, en fonction d’un service qu’il rend, etc. En amitié, il est donc question d’intérêt. Mais il ne s’agit pas forcément d’intérêts communs. On peut être amis dans la diversité des intérêts ; ce qui me permet de me faire des amis avec qui je ne vis pas forcément les mêmes choses. De toute façon, que les intérêts soient les mêmes ou non, il y a toujours un apport réciproque que les amis se donnent. Mais c’est au cœur d’une amitié entre un homme et une femme que la sexualité intervient.
L’amitié entre  l’homme et la femme, comme toute amitié, est motivée par un intérêt qui n’est pas forcément sentimental. Mais au cœur de cet intérêt qui les réunit, les deux partenaires peuvent faire l’expérience d’une certaine sexualité. Ainsi l’amitié entre l’homme et la femme devient le cadre d’une complémentarité de vie provenant de la différence des sexes. En militant dans un même groupe ou association, en appartenant à une même corporation, en se rencontrant chaque jour dans un même service, l’homme et la femme peuvent nouer une relation bien constructive, chacun apportant à l’autre ce que son genre (masculin ou féminin) a de particulier. Cet apport peut être d’ordre intellectuel, moral, psychologique, etc. Ce type de relation est nécessaire aussi bien à l’homme qu’à la femme, étant donné que l’être humain est un être fondamentalement dépendant, et son équilibre, pour être complet, a besoin du concours de l’autre sexe. « Derrière chaque homme qui agit, dit-on souvent, il y a toujours une femme qui est son cerveau pensant ».

AMOUR ET SEXUALITE
L’amour peut se définir comme un sentiment particulier que l’on éprouve pour l’autre. Est-ce que tu t’endors plus tôt pour rêver plus longtemps à l’autre ? Est-ce que tu vois son visage sur l’écran de ton téléviseur ? Est-ce que tu te mets en retard à tes cours pour voir l’autre entrer dans son local de classe ? Il est très probable que tu sois en amour. Tout comme l’amitié, l’amour est une source de sentiments et d’émotions qui implique une relation entre des personnes. L’amitié est une réponse à ton besoin d’appartenir à un groupe, de te compléter en bâtissant des relations avec d’autres personnes. En amour, ce besoin de l’autre devient plus spécifique, car il s’adresse à une personne en particulier. Comme en amitié, les goûts et les qualités personnelles sont fondamentales à ta fréquentation amoureuse.  Mais en amour, d’autres éléments interviennent. L’amour est un échange, un rapport plus intime que l’amitié. C’est un état qui intensifie tous tes sentiments quand l’autre est concerné. Il englobe toute ta personne, dans ton corps, tes attitudes, tes émotions et tes comportements tant envers toi-même qu’envers les autres. Au début, on peut être inquiet et timide, si l’on ne connait pas les sentiments de l’autre. On peut aussi ne pas partager nos sentiments par peur de la réaction de l’autre. Mais quand l’amour est partagé, il peut procurer des grandes joies et satisfactions. L’amour réciproque donne un sentiment de confort et de sécurité. Il alimente l’espoir d’un bonheur dans lequel se glisse la planification de projets basés sur des rêves communs. L’intensité du sentiment amoureux est plus profonde qu’en amitié, ce qui le rend plus vulnérable. L’amour est un bien précieux, très cher mais aussi fragile. On doit le préserver avec d’autant plus de précautions.
L’amour entre l’homme et la femme est le cadre où la sexualité prend un cachet particulier. C’est le lieu où la sexualité est parfaitement vécue si les deux partenaires consentent à s’aimer au vrai sens du terme, et non pas à se considérer comme instrument de plaisir l’un pour l’autre. Comme on le constate chez beaucoup de jeunes, la vie amoureuse peut commencer dès un âge relativement bas, surtout à partir de la période d’adolescence, quand on est encore élève, étudiant, quand on vit encore sous la tutelle des parents. Etre amoureux d’une fille ou d’un jeune homme à cette étape de sa vie n’est pas chose interdite, mais elle suppose avant tout une bonne notion de l’amour. Ici l’amour n’est pas à confondre avec certaines folies ordinairement désignées par le triple vocable de CHIC – CHEQUE - CHOC.  Il s’agit là d’un amour qui repose sur une préférence hasardeuse portée sur une personne en raison de sa beauté physique (CHIC), de son argent (CHEQUE) et sur le plaisir du corps (CHOC). C’est une pratique dévalorisante de l’amour authentique qu’il importe d’éviter quand on est jeune et que l’on a encore l’avenir en face de soi. Etre amoureux suppose aussi une bonne conscience de sa situation présente. Vous êtes encore élèves ou étudiants et vous êtes en amour ! C’est bien normal, mais vous devez reconnaître que vous n’êtes pas encore parvenus à réunir les conditions pour jouir de tous les privilèges de l’amour. Voilà pourquoi l’Eglise refuse fortement tout rapport sexuel entre amants lorsque ceux-ci ne se sont pas encore officiellement mariés. Même si l’amour est réciproque, cela ne signifie pas que vous êtes déjà des époux pour vous comporter comme tels. L’amour ne se précipite pas. Mais il est d’autant plus délicieux à vivre que l’on sait attendre les meilleurs moments pour jouir des meilleurs fruits que vous avez entretenus durant des années. Aimez-vous consommer la pomme douce ou la banane ? Eh bien ! Imaginez-vous ce que serait à votre bouche ce même fruit si vous le consommez sans qu’il ne soit encore mûr ! Ainsi en est-il de l’amour. Quand l’amour est déjà consommé sans avoir été porté à maturité, il est impossible d’en découvrir la vraie saveur. Un tel amour, mal préparé, est souvent mal vécu et est source de dégoût, d’insipidité, d’abandon et de séparation. L’amour entre deux amants est si grand qu’il faut toujours prendre le temps de mieux le préparer pour mieux en jouir. Jeunes, copains et copines, laissez donc le temps consolider vos amours. Pour l’heure, soyez simplement attentifs l’un à l’autre. Veillez à ce que vos fréquentations soient limitées et disciplinées. Entraidez-vous à bâtir un avenir commun, avec des moyens qui sont à la mesure de votre situation sociale et de votre âge. C’est une mauvaise chose que de vouloir exiger des biens matériels de votre amant ou de votre amante lorsque vous ne vivez pas encore ensemble. Cela   n’est pas recommandé  même en période de fiançailles. Si vous êtes déjà mariés, sachez que le foyer que vous formez désormais est le cadre le plus propice pour vivre une excellente sexualité. Celle-ci se passe dans le don total de soi à l’autre, dans un témoignage de tendresse qui peut revêtir plusieurs formes. L’amour peut s’exprimer de diverses manières. Les cadeaux d’anniversaire, les petits coucous, les repas pris à table ensemble, les dialogues ouverts et francs, les petites taquineries, etc. sont des formes et des lieux d’expression de l’amour que les couples peuvent développer en leur sein  pour ne pas réduire leur sexualité à la bestialité (rapports sexuels incontrôlés). La vertu de la chasteté est une exigence même au sein du couple. Sans la chasteté, les rapports sexuels, au lieu d’être source d’union et d’harmonie, deviennent plutôt source de désaccord et de discorde.

            Au terme de notre réflexion, nous nous rendons une fois encore compte que tout ce qui est bien pour l’homme est aussi susceptible d’être détourné à des fins perverses et déshumanisantes. La sexualité est un bien précieux, un moyen que Dieu met à la disposition de l’être humain pour lui permettre de devenir  plus homme et de ressembler à son Créateur. Cette aptitude mise en l’homme par Dieu doit fonctionner avec la vertu de la chasteté pour jouer son vrai rôle. Depuis la simple amitié jusqu’à l’amour vrai au sein d’un couple, la sexualité  aura toujours besoin d’une certaine chasteté pour garder son vrai nom. Autrement, elle perd son vrai sens et devient plutôt sensualité, luxure, dévergondage, etc. Nous avons le devoir d’être vigilants pour ne pas sombrer dans des déviations sexuelles.

Père Nestor DOCHAMOU




mercredi 21 septembre 2011

Fête patronale 1ère Edition

            Chers amis jeunes,
Il me durait de vous écrire ce mot depuis que les rideaux sont tombés sur nos diverses manifestations. Je voulais demeurer dans la ferveur et la joie des précieux moments que nous avons passés ensemble à Kétou et Ouidah pour vous écrire. Mais tout programme fait pour le réaliser s’est vu avorté jusqu’à ce jour où un peu d’effort conjugué à la nécessité m’y amène finalement.
 Cette lettre, je l’ai envoyée il y a un peu plus d’un mois aujourd’hui. Mais j’ai eu l’information que beaucoup ne l’ont pas reçue. C’est pourquoi je la reprends en allant à l’essentiel : il s’agit de notre fête patronale qui est désormais toute proche.
Pour cette première édition de notre fête patronale. Voici ce qui est retenu pour le moment :
Þ    Date : Samedi 01er Octobre 2011 (Jour d’incidence de la mémoire de notre sainte patronne : Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face)
Þ    Lieu : Paroisse Saint François Xavier de Porto-Novo.
Þ    Signe distinctif : Un foulard frappé du logo de l’aumônerie sera confectionné pour marquer l’événement. Il sera mis en vente au plus tard le 15 Aout 2011. Nous sommes tous priés de l’acheter pour garder un souvenir de cette 1ère édition.
Þ    Restauration : Sous forme de pique-nique, elle est laissée à l’organisation de chaque paroisse pour que vive la fraternité. Toutefois, moyennant un peu d’argent, ceux qui le désirent pourront trouver un service de restauration sur place (sandwich, boissons)
Þ    Cotisation : Ce jour-là, chaque paroisse versera sa cotisation annuelle comme nous l’avions jadis annoncé publiquement à Kétou. Elle est de 2 000 frs par paroisse. Que toutes les paroisses prennent les dispositions pour s’en acquitter.
Par ailleurs ceux qui le désirent peuvent aussi venir individuellement en aide à leur aumônerie par des dons d’argent ou de matériel surtout de bureau (papier A4, chemises-dossier, écritoires, cartables…)
Þ    Grandes lignes du programme :
09h 00 : Arrivée et installation
10h 00 : Messe (Présidée si possible par l’évêque)
12h 00 : Séance d’entretien
12h 45 : Repas – Repos – Détente
15h 30 : Lancement du programme d’année
16h 00 : Départ
Tout le monde est prié de suivre le programme jusqu’à son terme. C’est pour le permettre que le départ est programmé pour assez tôt.

Nous invitons les présidents de coordination de prendre toutes les dispositions pour que cette information passe au plus grand nombre de jeunes. Ils feront parvenir une copie de cette lettre à tous les groupes de jeunes et ne manqueront pas d’en faire l’annonce publique aux messes de dimanche.
Dans l’attente du grand jour, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de bons et saints moments en compagnie de Jésus le Jeune, que vous soyez en vacances ou toujours au travail.
Avec mes amitiés et ma bénédiction !

Sèkandji, le 10 Septembre 2011
                                                                               
                                                    L’Aumônier des Jeunes
                                                        Père Aurel AVOCETIEN, 

                                                 
                                                            Le plus jeune des jeunes 

lundi 19 septembre 2011

Message du pape Benoît XVI pour les JMJ 2011

Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi (cf. Col 2, 7)

Chers jeunes,
Très souvent je repense aux Journées Mondiales de la Jeunesse de Sydney en 2008. Nous y avons vécu une grande fête de la foi, durant laquelle l’Esprit de Dieu a agi avec puissance, créant une intense communion entre tous les participants, venus du monde entier. Ce rassemblement, comme les précédents, a porté des fruits abondants dans la vie de nombreux jeunes et de l’Eglise entière. A présent notre regard se tourne vers la prochaine Journée Mondiale de la Jeunesse, qui aura lieu à Madrid en août 2011. Déjà, en 1989, quelques mois avant la chute historique du mur de Berlin, le pèlerinage des jeunes faisait étape en Espagne, à Saint-Jacques-de-Compostelle. A présent, à l’heure où l’Europe a un très grand besoin de retrouver ses racines chrétiennes, nous avons rendez-vous à Madrid, avec le thème: «Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi (cf. Col 2, 7) ». Je vous invite donc à cet événement si important pour l’Eglise en Europe et pour l’Eglise universelle. Et je voudrais que tous les jeunes, aussi bien ceux qui partagent notre foi en Jésus Christ, que ceux qui hésitent, doutent ou ne croient pas en Lui, puissent vivre cette expérience qui peut être décisive pour leur vie: faire l’expérience du Seigneur Jésus ressuscité et vivant, et de son amour pour chacun de nous.
1. Aux sources de vos plus grandes aspirations
A chaque époque, et de nos jours encore, de nombreux jeunes sont habités par le profond désir que les relations entre les personnes soient vécues dans la vérité et dans la solidarité. Beaucoup manifestent l’aspiration à construire de vraies relations d’amitié, à connaître un amour vrai, à fonder une famille unie, à atteindre une stabilité personnelle et une réelle sécurité, qui puissent leur garantir un avenir serein et heureux.
Certes, me souvenant de ma jeunesse, je sais bien que stabilité et sécurité ne sont pas des questions qui occupent le plus l’esprit des jeunes. S’il est vrai que la recherche d’un emploi qui permette d’avoir une situation stable est un problème important et urgent, il reste que la jeunesse est en même temps l’âge de la recherche d’un grand idéal de vie. Si je pense à mes années d’alors, nous voulions simplement ne pas nous perdre dans la normalité d’une vie bourgeoise. Nous voulions ce qui est grand, nouveau. Nous voulions trouver la vie elle-même dans sa grandeur et sa beauté. Bien sûr, cela dépendait aussi de notre situation. Durant la dictature du national-socialisme et la guerre nous avons été, pour ainsi dire, «enfermés» par le pouvoir dominant. Nous voulions donc sortir à l’air libre et entrer dans toutes les potentialités de l’être humain. Je crois que, dans un certain sens, cet élan qui pousse à sortir de l’habitude existe à toutes les générations. Désirer quelque chose de plus que la routine quotidienne d’un emploi stable et aspirer à ce qui est réellement grand, tout cela fait partie de la jeunesse. Est-ce seulement un rêve inconsistant, qui s’évanouit quand on devient adulte? Non, car l’homme est vraiment créé pour ce qui est grand, pour l’infini. Tout le reste est insuffisant, insatisfaisant. Saint Augustin avait raison : notre cœur est inquiet tant qu’il ne repose en Toi. Le désir d’une vie plus grande est un signe du fait qu’Il nous a créés, que nous portons son «empreinte». Dieu est vie, et pour cela, chaque créature tend vers la vie. De façon unique et spéciale, la personne humaine, faite à l’image et la ressemblance de Dieu, aspire à l’amour, à la joie et à la paix.
Nous comprenons alors que c’est un contresens de prétendre éliminer Dieu pour faire vivre l’homme! Dieu est la source de la vie : l’éliminer équivaut à se séparer de cette source et, inévitablement, se priver de la plénitude et de la joie: «en effet, la créature sans Créateur s’évanouit» (Concile Œcum.Vatican II, Const. Gaudium et Spes, 36). La culture actuelle, dans certaines régions du monde, surtout en Occident, tend à exclure Dieu ou à considérer la foi comme un fait privé, sans aucune pertinence pour la vie sociale. Alors que toutes valeurs qui fondent la société proviennent de l’Evangile – comme le sens de la dignité de la personne, de la solidarité, du travail et de la famille –, on constate une sorte d’ «éclipse de Dieu», une certaine amnésie, voire un réel refus du christianisme et un reniement du trésor de la foi reçue, au risque de perdre sa propre identité profonde.
Pour cette raison, chers amis, je vous invite à intensifier votre chemin de foi en Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. Vous êtes l’avenir de la société et de l’Eglise! Comme l’apôtre Paul l’écrivait aux chrétiens de la ville de Colosse, il est vital d’avoir des racines, des fondements solides! Et cela est particulièrement vrai aujourd’hui, quand beaucoup de jeunes n’ont pas de repères stables pour construire leur vie, ce qui engendre en eux une grande insécurité. Le relativisme ambiant, qui consiste à dire que tout se vaut et qu’il n’y a aucune vérité ni aucun repère absolu, n’engendre pas la vraie liberté mais instabilité, déception, conformisme aux modes du moment. Vous, les jeunes, vous avez le droit de recevoir des générations qui vous précèdent des repères clairs pour faire vos choix et construire votre vie, comme une jeune plante a besoin d’un tuteur, durant le temps nécessaire pour pousser des racines, pour devenir un arbre solide, capable de donner du fruit.
2. Enracinés et fondés dans le Christ
Pour mettre en lumière l’importance de la foi en Dieu dans la vie des croyants, je voudrais m’arrêter sur les trois expressions employées par saint Paul dans cette citation : «Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi». Nous pouvons y voir trois images. «Enraciné» évoque l’arbre et les racines qui le nourrissent. «Fondé» se réfère à la construction de la maison. «Affermi» renvoie à la croissance de la force physique ou morale. Ces images sont très parlantes. Avant de les expliquer, je note simplement que dans le texte original grec, il s’agit, du point de vue grammatical, de passifs : cela signifie que c’est le Christ lui-même qui a l’initiative d’enraciner, de fonder et d’affermir les croyants.
La première image est celle de l’arbre, solidement planté au sol par ses racines, qui le stabilisent et le nourrissent. Sans racines, il serait emporté par le vent et mourrait. Quelles sont nos racines? Il y a bien sûr nos parents, notre famille et la culture de notre pays, qui constituent un aspect très important de notre identité. La Bible en dévoile un autre. Le prophète Jérémie écrit : «Béni l’homme qui se confie dans le Seigneur, dont le Seigneur est la foi. Il ressemble à un arbre planté au bord des eaux, qui tend ses racines vers le courant: il ne redoute rien quand arrive la chaleur, son feuillage reste vert; dans une année de sécheresse, il est sans inquiétude et ne cesse de porter du fruit.» (Jr17, 7-8).
Etendre ses racines, c’est donc pour Jérémie mettre sa confiance en Dieu, dans la foi. En Dieu nous puisons notre vie. Sans lui nous ne pouvons pas vivre vraiment. «Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie est dans son Fils» (cf. 1 Jn 5, 11). Et Jésus lui-même se présente comme notre vie (cf.Jn 14, 6). C’est pourquoi la foi chrétienne ne consiste pas seulement à croire en des vérités, mais c’est avant tout (…) une relation personnelle avec Jésus Christ. C’est la rencontre avec le Fils de Dieu qui donne à notre vie un dynamisme nouveau. Quand nous entrons dans une relation personnelle avec Lui, le Christ nous révèle notre propre identité, et, dans cette amitié, la vie grandit et se réalise en plénitude.
Il y a un moment, durant la jeunesse, où chacun de nous se demande : quel sens a ma vie? Quel but, quelle direction ai-je le désir de lui donner? C’est une étape fondamentale, qui peut tourmenter l’âme, parfois même longtemps. On pense au genre de travail à entreprendre, aux relations sociales à établir, aux relations sentimentales à développer … Dans ce contexte, je repense à ma jeunesse. D’une certaine façon, j’ai bien eu conscience que le Seigneur me voulait comme prêtre. Mais ensuite, après la guerre, quand au séminaire et à l’université j’étais en chemin vers ce but, j’ai eu à reconquérir cette certitude. J’ai dû me demander: est-ce vraiment ma voie? Est-ce vraiment la volonté du Seigneur pour moi? Serais-je capable de Lui rester fidèle et d’être totalement disponible, à son service? Prendre une telle décision ne se fait pas sans souffrance. Il ne peut en être autrement. Mais ensuite a jailli la certitude: c’est bien cela! Oui, le Seigneur me veut, Il me donnera donc la force. En l’écoutant, en marchant avec Lui, je deviens vraiment moi-même. Ce qui importe, ce n’est pas la réalisation de mes propres désirs, mais (.) Sa volonté. Ainsi, la vie devient authentique.
De même que l’arbre a des racines qui le tiennent solidement accroché à la terre, de même les fondations donnent à la maison une stabilité durable. Par la foi, nous sommes fondés en Christ (cf.Col 2, 6), comme une maison est construite sur ses fondations. Dans l’histoire sainte, nous avons de nombreux exemples de saints qui ont fondé leur vie sur la Parole de Dieu. Abraham est le premier d’entre eux. Notre «père dans la foi» obéit à Dieu qui lui demandait de quitter la maison de son père pour marcher vers un pays inconnu. «Abraham crut à Dieu, cela lui fut compté comme justice, et il fut appelé ami de Dieu» (Jc 2, 23). Etre fondé en Christ, c’est répondre concrètement à l’appel de Dieu, en mettant notre confiance en Lui et en mettant en pratique sa Parole. Jésus lui-même met en garde ses disciples : «Pourquoi m'appelez-vous: 'Seigneur! Seigneur!' et ne faites-vous pas ce que je dis?» (Lc 6, 46). Et, faisant alors appel à l’image de la construction de la maison, il ajoute : «Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il est comparable. Il est comparable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profond, et posé les fondations sur le roc. La crue survenant, le torrent s'est rué sur cette maison, mais il n'a pas pu l'ébranler parce qu'elle était bien bâtie. Mais celui au contraire qui a écouté et n’a pas mis en pratique est comparable à un homme qui aurait bâti sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s'est rué sur elle, et aussitôt elle s'est écroulée ; et le désastre survenu à cette maison a été grand!» (Lc 6, 46-49).
Chers amis, construisez votre maison sur le roc, comme cet homme qui «a creusé profond». Vous aussi, efforcez-vous tous les jours de suivre la Parole du Christ. Ecoutez-le comme l’Ami véritable avec qui partager le chemin de votre vie. Avec Lui à vos côtés, vous serez capables d’affronter avec courage et espérance les difficultés, les problèmes, ainsi que les déceptions et les échecs. Sans cesse vous sont présentées des propositions plus faciles, mais vous vous rendez compte vous-mêmes qu’il s’agit de leurres, qu’elles ne donnent ni sérénité, ni joie. Seule la Parole de Dieu nous indique la voie véritable, seule la foi qui nous a été transmise est la lumière qui illumine notre chemin. Accueillez avec gratitude ce don spirituel que vous avez reçu de votre famille et engagez-vous à répondre de façon responsable à l’appel de Dieu, devenant adultes dans la foi. Ne croyez pas ceux qui vous disent que vous n’avez pas besoin des autres pour construire votre vie! Appuyez-vous au contraire sur la foi de vos proches, sur la foi de l’Eglise, et remerciez le Seigneur de l’avoir reçue et de l’avoir faite vôtre!
3. Affermis dans la foi
Soyez «enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi» (cf. Col 2, 7). La lettre d’où vient cette citation a été écrite par saint Paul pour répondre à un besoin précis des chrétiens de la ville de Colosse. Cette communauté, en effet, était menacée par l’influence de certaines tendances de la culture de l’époque, qui détournaient les fidèles de l’Evangile. Notre contexte culturel, chers jeunes, a de nombreuses ressemblances avec celui des Colossiens d’alors. En effet, il y a un fort courant «laïciste», qui veut supprimer Dieu de la vie des personnes et de la société, projetant et tentant de créer un «paradis» sans Lui. Or l’expérience enseigne qu’un monde sans Dieu est un «enfer» où prévalent les égoïsmes, les divisions dans les familles, la haine entre les personnes et les peuples, le manque d’amour, de joie et d’espérance. A l’inverse, là où les personnes et les peuples vivent dans la présence de Dieu, l’adorent en vérité et écoutent sa voix, là se construit très concrètement la civilisation de l’amour, où chacun est respecté dans sa dignité, où la communion grandit, avec tous ses fruits. Il y a cependant des chrétiens qui se laissent séduire par le mode de penser laïciste, ou qui sont attirés par des courants religieux qui éloignent de la foi en Jésus Christ. D’autres, sans adhérer à de telles approches, ont simplement laissé refroidir leur foi au Christ, ce qui a d’inévitables conséquences négatives sur le plan moral.
Aux frères contaminés par ces idées étrangères à l’Evangile, l’apôtre Paul rappelle la puissance du Christ mort et ressuscité. Ce mystère est le fondement de notre vie, le centre de la foi chrétienne. Toutes les philosophies qui l’ignorent, le considérant comme «foli» (1 Co 1, 23), montrent leurs limites devant les grandes questions qui habitent le cœur de l’homme. C’est pourquoi moi aussi, en tant que successeur de l’apôtre Pierre, je désire vous affermir dans la foi (cf. Lc 22, 32). Nous croyons fermement que le Christ Jésus s’est offert sur la Croix pour nous donner son amour. Dans sa passion, il a porté nos souffrances, il a pris sur lui nos péchés, il nous a obtenu le pardon et nous a réconciliés avec Dieu le Père, nous donnant accès à la vie éternelle. De cette façon, nous avons été libérés de ce qui entrave le plus notre vie: l’esclavage du péché. Nous pouvons alors aimer tous les hommes, jusqu’à nos ennemis, et partager cet amour avec les plus pauvres et les plus éprouvés de nos frères.
Chers amis, la Croix nous fait souvent peur, car elle semble être la négation de la vie. En réalité, c’est le contraire! Elle est le «oui» de Dieu à l’homme, l’expression extrême de son amour et la source d’où jaillit la vie. Car du cœur de Jésus ouvert sur la Croix a jailli cette vie divine, toujours disponible pour celui qui accepte de lever les yeux vers le Crucifié. Je ne peux donc que vous inviter à accueillir la Croix de Jésus, signe de l’amour de Dieu, comme source de vie nouvelle. En dehors du Christ mort et ressuscité, il n’y a pas de salut! Lui seul peut libérer le monde du mal et faire grandir le Royaume de justice, de paix et d’amour auquel nous aspirons tous.
4. Croire en Jésus sans le voir
Dans l’Evangile est décrite l’expérience de foi de l’apôtre saint Thomas dans l’accueil du mystère de la Croix et de la Résurrection du Christ. Thomas fait partie des Douze apôtres. Il a suivi Jésus, il a été témoin direct des guérisons, des miracles qu’il opérait. Il a écouté ses paroles. Il s’est senti perdu, face à sa mort. Le soir de Pâques, le Seigneur est apparu à ses disciples, mais Thomas n’était pas présent. Et quand il lui a été dit que Jésus était vivant et s’était montré, il déclara : «Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets pas la main dans son côté, je ne croirai pas!» (Jn 20, 25)
Nous aussi nous voudrions pouvoir voir Jésus, pouvoir parler avec Lui, sentir encore plus fortement sa présence. Aujourd’hui, pour beaucoup de personnes l’accès à Jésus est devenu difficile. Ainsi, de nombreuses images de Jésus sont en circulation, qui se prétendent scientifiques et lui retirent sa grandeur, la singularité de sa personne. C’est pourquoi, durant de longues années d’étude et de méditation, a mûri en moi l’idée de transmettre dans un livre un peu de ce qu’est ma rencontre personnelle avec Jésus: pour aider quasiment à voir, entendre, toucher le Seigneur, en qui Dieu est venu nous rencontrer pour se faire connaître.
Jésus lui-même, en effet, apparaissant de nouveau huit jours après aux disciples, dit à Thomas: «Porte ton doigt ici: voici mes mains; avance ta main, et mets-la dans mon côté, et ne deviens pas incrédule, mais croyant» (Jn 20, 26-27). Nous aussi nous pouvons avoir un contact sensible avec Jésus, mettre, pour ainsi dire, la main sur les signes de sa Passion, les signes de son amour: dans les Sacrements, Il se fait particulièrement proche de nous, Il se donne à nous. Chers jeunes, apprenez à «voir», à «rencontrer» Jésus dans l’Eucharistie, là où Il est présent et proche jusqu’à se faire nourriture pour notre chemin; dans le Sacrement de la Pénitence, dans lequel le Seigneur manifeste sa miséricorde en offrant son pardon. Reconnaissez et servez Jésus aussi dans les pauvres, les malades, les frères qui sont en difficulté et ont besoin d’aide.
Ouvrez et cultivez un dialogue personnel avec Jésus Christ, dans la foi. Connaissez-le par la lecture des Evangiles et du Catéchisme de l’Eglise Catholique. Entrez dans un dialogue avec Lui par la prière, donnez-lui votre confiance: il ne la trahira jamais! «La foi est d’abord une adhésion personnelle de l’homme à Dieu; elle est en même temps, et inséparablement, l’assentiment libre à toute la vérité que Dieu a révélé» (Catéchisme de l’Eglise Catholique, 150). Ainsi vous pourrez acquérir une foi mûre, solide, qui ne sera pas fondée uniquement sur un sentiment religieux ou sur un vague souvenir du catéchisme de votre enfance. Vous pourrez connaître Dieu et véritablement vivre de lui, comme l’apôtre Thomas quand il manifeste sa foi en Jésusen s’exclamant avec force: «Mon Seigneur et mon Dieu!» 
5. Soutenus par la foi de l’Eglise, pour être témoins
A ce moment, Jésus s’exclama: «Parce que tu me vois, tu crois. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru» (Jn 20, 28). Il pensait au chemin de l’Eglise, fondée sur la foi des témoins oculaires, les Apôtres. Nous comprenons alors que notre foi personnelle en Christ, née d’un dialogue irremplaçable avec lui, est liée à la foi de l’Eglise : nous ne sommes pas des croyants isolés, mais, par le Baptême, nous sommes membres de cette grande famille, et c’est la foi professée par l’Eglise qui donne assurance à notre foi personnelle. Le Credo que nous proclamons lors de la Messe du dimanche nous protège justement du danger de croire en un Dieu qui n’est pas celui que Jésus nous a révélé: «Chaque croyant est ainsi comme un maillon dans la grande chaîne des croyants. Je ne peux croire sans être porté par la foi des autres, et par ma foi, je contribue à porter la foi des autres» (Catéchisme de l’Eglise Catholique, 166). Remercions sans cesse le Seigneur pour le don de l’Eglise. Elle nous fait progresser avec assurance dans la foi, qui nous donne la vraie vie (cf. Jn20, 31).
Dans l’histoire de l’Eglise, les saints et les martyrs ont puisé au pied de la Croix glorieuse du Christ la force d’être fidèles à Dieu jusqu’au don d’eux-mêmes. Dans la foi, ils ont trouvé la force pour vaincre leurs propres faiblesses et dépasser chaque adversité. Car, comme le dit l’apôtre Jean : «Quel est le vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?» (1 Jn 5, 5). Et la victoire qui naît de la foi est celle de l’amour. Tant de chrétiens ont été et sont un témoignage vivant de la force de la foi qui s’exprime par la charité: ils ont été artisans de paix, promoteurs de justice, acteurs d’un monde plus humain, un monde selon Dieu. Ils se sont engagés dans divers domaines de la vie sociale, avec compétence et professionnalisme, contribuant efficacement au bien de tous. La charité qui jaillit de la foi les a conduits à un témoignage très concret, en actes et en paroles: le Christ n’est pas seulement un bien pour nous-mêmes, il est le bien le plus précieux que nous avons à partager avec les autres. Et à l’heure de la mondialisation, soyez les témoins de l’espérance chrétienne dans le monde entier: nombreux sont ceux qui désirent recevoir cette espérance ! Devant le tombeau de son ami Lazare, qui était mort depuis quatre jours, et avant de le ramener à la vie, Jésus dit à Marthe: «Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu» (Jn 11, 40). Vous aussi, si vous croyez, si vous savez vivre et témoigner de votre foi chaque jour, vous deviendrez instruments pour faire retrouver à d’autres jeunes comme vous le sens et la joie de la vie, qui naît de la rencontre avec le Christ!
6. Vers la Journée Mondiale de Madrid
Chers amis, je vous renouvelle l’invitation à venir à la Journée Mondiale de la Jeunesse à Madrid. Avec une joie profonde, je vous attends chacun personnellement: le Christ lui-même veut vous affermir dans la foi par l’Eglise. Le choix de croire en Christ et de le suivre n’est jamais facile. Il est toujours entravé par nos infidélités personnelles et par tant de voix qui indiquent des sentiers plus faciles. Ne vous laissez pas décourager, cherchez plutôt le soutien de la communauté chrétienne, le soutien de l’Eglise! Au cours de cette année, préparez-vous intensément au rendez-vous de Madrid avec vos évêques, vos prêtres et les responsables de la pastorale des jeunes dans les diocèses, les communautés paroissiales, les associations et les mouvements. La qualité de notre rencontre dépendra pour une grande part de la préparation spirituelle, de la prière, de l’écoute commune de la Parole de Dieu et du soutien mutuel.
Chers jeunes, l’Eglise compte sur vous! Elle a besoin de votre foi vivante, de votre charité créative et du dynamisme de votre espérance. Votre présence renouvelle l’Eglise, la rajeunit et lui donne un élan nouveau. C’est pourquoi les Journées Mondiales de la Jeunesse sont une grâce non seulement pour vous mais aussi pour tout le Peuple de Dieu. L’Eglise en Espagne se prépare activement pour vous accueillir et vivre avec vous la joyeuse expérience de la foi. Je remercie les diocèses, les paroisses, les sanctuaires, les communautés religieuses, les associations et les mouvements ecclésiaux, qui travaillent avec générosité à la préparation de cet événement. Le Seigneur ne manquera pas de les bénir.
Que la Vierge Marie accompagne ce chemin de préparation! A l’annonce de l’Ange, elle a accueilli avec foi la Parole de Dieu. Avec foi, elle a consenti à l’œuvre que Dieu accomplissait en elle. En prononçant son «fiat», son «oui», elle a reçu le don d’une charité immense, qui la poussait à se donner tout entière à Dieu. Qu’elle intercède pour chacun et chacune de vous, afin que durant cette prochaine Journée Mondiale, vous puissiez grandir dans la foi et l’amour! Je vous assure de ma pensée paternelle pour vous dans la prière et je vous bénis de tout cœur.
Du Vatican, le 6 août 2010, fête de la Transfiguration du Seigneur.

BENEDICTUS PP. XVI

dimanche 18 septembre 2011

A la Jeunesse!...

       La jeunesse constitue « l’avenir de la société et de l’Eglise » comme l’ont déclaré à plusieurs reprises les papes Jean-Paul II et Benoît XVI. C’est pourquoi, toute pastorale doit leur faire une part judicieuse. Et toute pastorale à leur endroit doit consister en une éducation et une rééducation tous azimuts à la foi et à la vie.
C’est seulement à ce prix qu’ils pourront, avec la joie, la ferveur, l’enthousiasme et le dynamisme qui leur sont propres, envahir le monde avec la civilisation de l’Amour à l’école de leur Sainte patronne en ce diocèse, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face.
Qu’elle intercède pour les jeunes et pour tous !
                                     Amen !

Quelques conseils pour vivre en bon chrétien et s’engager dans la vie

  Vie sacramentelle très régulière et fidèle dans le temps (eucharistie si possible tous les jours et confession mensuelle). C’est la vie de Dieu en nous : elle est source des grâces abondantes ; elle permet notamment de traverser les épreuves qui sont souvent au rendez vous pendant le discernement.
  Oraison, prière personnelle quotidienne. Prendre des temps d’adorations régulièrement : c’est le lieu du dialogue avec le Seigneur ! Il faut faire cette rencontre intime et personnelle de Jésus Christ et de son amour infini : Il est l’ami véritable qui chemine avec nous.
  Accompagnement spirituel indispensable et fréquent (confiance réciproque, lui faire une demande claire de direction spirituelle qu’il accepte, démarche de prière, liberté de l’un vis à vis de l’autre ...). En plus, cet accompagnement vous aidera à découvrir l’action du Seigneur dans votre vie depuis votre enfance.
  Lecture : surtout la parole de Dieu, et pourquoi pas la vie de saints, les actes des apôtres ... Le Seigneur nous parle aussi à travers sa parole et l’Evangile nourrit notre amour pour lui.
  Formation : cette étape n’est pas indispensable dans un 1er temps. Mais rencontrer le Christ comme un ami donne souvent soif d’une formation intellectuelle. Connaître le Christ permet de mieux l’aimer. En l’aimant plus, nous pouvons mieux l’imiter et donc le transmettre !
  Engagement ecclésial. L’amour de l’Eglise doit passer par le service gratuit de ses frères, par le don de soi (scoutisme, caritatif, liturgie, organisation de groupes de prière, de pèlerinages, des JMJ, engagement dans sa paroisse ....)
  Maîtrise de sa vie. Maturité humaine et spirituelle. Avoir sa vie en mains et être libre vis à vis de son emploi, sa famille, ses amis ... et de l’opinion du monde !
  Retraites. Temps longs (1 week-end ce n’est pas suffisant, une semaine c’est mieux !), les exercices spirituels de Saint Ignace sont fortement conseillés. Rechercher le silence, partir au "désert" pour écouter ce que Dieu met dans le cœur. Il est indispensable de savoir prendre du recul et de la hauteur dans le rythme fou de la vie urbaine.
  Aides supplémentaires : être suivi par le service très compétent des vocations du diocèse, participation à des soirées de prières pour les vocations, pèlerinages ou marches pour les vocations, triduum pascal ou quelques jours à passer dans un séminaire ou dans une communauté ... Le Seigneur donne souvent une grande paix là ou il nous appelle.

Quelques pièges classiques :
  Avoir peur de ne pas être digne ou capable ! Rassurez vous, nous sommes tous des pauvres pécheurs ... Le Seigneur nous connaît bien et Il nous donnera tout ce dont nous avons besoin pour la mission qu’Il voudra nous confier.
  Attendre éternellement un signe ou une confirmation claire du Seigneur ! Non, le Seigneur laisse ses enfants libres ... Il ne fera rien qui pourrait entraver notre liberté ! C’est au fond de notre cœur qu’il faut chercher le projet qu’Il a pour nous et qui nous comblera de joie.
  L’orgueil ! Il faut s’abandonner à Dieu. Au lieu de tout faire tout seul pour Dieu, il suffit de reconnaître ses faiblesses et laisser Dieu faire en soi.
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A l'écoute du Pape

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Aumônerie

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vendredi 9 septembre 2011

Album photos Jounées Nationales des Jeunes Edition OUIDAH 2011

Equipe de Cotonou dans le jeu "Mémoire d'une Eglise"

Une partie de l'Assemblée en liesse

Des jeunes autour des prélats

Pdt de la Conférence Episcopale du Bénin et Archevêque de Cotonou, Mgr Antoine GANYE dans une célébration eucharistique

Une partie des participants

Chanter aussi rajeunit

Mgr Antoine GANYE, Pdt de la CEB et Archevêque de Cotonou bénissant les participants

Des secrétaires pour les rapports d'activités

Jeunesse en liesse

Jeunesse en liesse

Jeunesse en liesse

Jeunesse en liesse

Equipe de Porto-Novo dans le jeu "Mémoire d'une Eglise"

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