"Espace dédié et consacré à la jeunesse catholique du diocèse de Porto-Novo!..."
"SAINTE THERESE DE L'ENFANT JESUS, PRIEZ POUR NOUS!..." " FERVENTE ANNEE LITURGIQUE & FRUCTUEUX TEMPS DE L'AVENT "
ANNEE DE LA FOI ! "Dieu nous aime. N’ayons pas peur de l’aimer. La foi se professe par la bouche et par le cœur, par la parole et par l’amour" Pape François "

mercredi 24 octobre 2012

QU'EST CE QUE LA FOI? CATECHESE DU PAPE

Chers frères et sœurs,
Mercredi dernier, avec le début de l’Année de la foi, j’ai commencé une nouvelle série de catéchèses sur la foi. Et aujourd’hui, je voudrais réfléchir avec vous sur une question fondamentale : qu’est-ce que la foi ? La foi a-t-elle encore un sens dans un monde où la science et la technique ont ouvert des horizons encore impensables il y a peu de temps ? Que signifie croire aujourd’hui ? En effet, notre époque a besoin d’une éducation de la foi renouvelée qui comprenne bien sûr une connaissance de ses vérités et des événements de la foi, mais surtout qui naisse d’une véritable rencontre avec Dieu en Jésus-Christ, d’un amour pour lui, d’une confiance en lui, au point que la vie tout entière en soit impliquée.
Aujourd’hui, parmi tant de signes de bonté, se développe aussi autour de nous un certain désert spirituel. Parfois, en entendant tous les jours des nouvelles de certains événements, on a comme la sensation que le monde ne va pas vers la construction d’une communauté plus fraternelle et plus pacifique ; les idées mêmes de progrès et de bien-être dévoilent aussi leurs ombres. Malgré la grandeur des découvertes de la science et des succès de la technique, l’homme ne semble pas aujourd’hui être devenu plus libre, plus humain ; tant de formes d’exploitation, de manipulation, de violence, d’abus, d’injustice demeurent encore… Un certain type de culture aussi a enseigné à évoluer seulement dans l’horizon des choses, du faisable, à ne croire qu’en ce qu’on peut voir et toucher de nos mains. D’autre part aussi on constate un nombre croissant de personnes qui se sentent désorientées et qui, dans leur tentative d’aller au-delà d’une vision seulement horizontale de la réalité, sont prêtes à croire tout et son contraire. Dans ce contexte, certaines questions fondamentales émergent de nouveau, beaucoup plus concrètes qu’elles ne le semblent à première vue : quel est le sens de la vie ? Y a-t-il un avenir pour l’homme, pour nous et pour les nouvelles générations ? Dans quelle direction orienter les choix de notre liberté pour pouvoir mener une vie bonne et heureuse ? Qu’est-ce qui nous attend après la mort ?
On perçoit dans ces questions impérieuses combien le monde de la planification, du calcul exact et de l’expérimentation, en un mot le savoir de la science, bien qu’il soit important pour la vie de l’homme, ne suffit pas. Nous n’avons pas seulement besoin de pain matériel, nous avons besoin d’amour, de sens et d’espérance, d’un fondement sûr, d’un terrain ferme qui nous aide à donner un sens authentique à notre vie même dans les crises, dans l’obscurité, dans les difficultés et les problèmes quotidiens. La foi nous donne justement cela : c’est un abandon confiant à un « Tu » qui est Dieu, qui me donne une certitude différente, mais pas moins solide que celle qui me vient d’un calcul exact ou de la science.
La foi n’est pas simplement un assentiment intellectuel de l’homme à des vérités particulières sur Dieu ; c’est un acte par lequel je me confie librement à un Dieu qui est Père et qui m’aime ; c’est une adhésion à un « Tu » qui me donne espérance et confiance. Certes, cette adhésion à Dieu n’est pas privée de contenus : par elle nous sommes conscients que Dieu lui-même s’est montré à nous dans le Christ, a fait voir son visage et s’est réellement fait proche de chacun de nous. Et même, Dieu a révélé que son amour pour l’homme, pour chacun de nous, est sans mesure : sur la Croix, Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu fait homme, nous montre de la manière la plus lumineuse qui soit jusqu’où va cet amour, jusqu’au don de lui-même, jusqu’au sacrifice total.
Dans le mystère de la mort et de la résurrection du Christ, Dieu descend au plus profond de notre humanité pour la ramener jusqu’à lui, pour l’élever à sa hauteur. La foi consiste à croire en cet amour de Dieu qui ne diminue pas devant la méchanceté de l’homme, devant le mal et la mort, mais qui est capable de transformer toute forme d’esclavage, en donnant la possibilité du salut. Avoir la foi, alors, c’est rencontrer ce « Tu », Dieu, qui me soutient et m’accorde la promesse d’un amour indestructible, qui non seulement aspire à l’éternité mais la donne ; c’est me confier à Dieu avec l’attitude d’un enfant qui sait bien que toutes ses difficultés, tous ses problèmes sont en sécurité dans le « tu » de sa mère.
Et cette possibilité de salut, à travers la foi, est un don que Dieu offre à tous les hommes. Je pense que nous devrions méditer plus souvent – dans notre vie quotidienne caractérisée par des problèmes et des situations parfois dramatiques – sur le fait que croire de manière chrétienne signifie cet abandon de moi-même, confiant dans le sens profond qui me porte et qui porte le monde, ce sens que nous ne sommes pas en mesure de nous donner, mais seulement de recevoir, et qui est le fondement sur lequel nous pouvons vivre sans peur. Et cette certitude libératrice et rassurante de la foi, nous devons être capables de l’annoncer par la parole et de la montrer par notre vie de chrétiens.
Mais autour de nous, nous voyons tous les jours que beaucoup sont indifférents ou refusent d’accueillir cette annonce. A la fin de l’évangile de Marc, aujourd’hui, nous avons entendu les paroles dures du Ressuscité qui disaient : « Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné » (Mc 16, 16), il se perd. Je voudrais vous inviter à réfléchir là-dessus. La confiance dans l’action de l’Esprit-Saint doit toujours nous pousser à aller prêcher l’évangile, à donner le témoignage courageux de la foi ; mais, au-delà de la possibilité d’une réponse positive au don de la foi, il y a aussi le risque du refus de l’évangile, du non-accueil de la rencontre vitale avec le Christ.
Saint Augustin soulevait ce problème dans un de ses commentaires de la parabole du semeur : « Nous, du moins, nous parlons, disait-il, nous jetons et dispersons la semence. Parmi nos auditeurs il en est qui méprisent, il en est qui se plaignent, il en est qui rient. Si nous craignons tous ces auditeurs, il ne nous est plus possible de semer et nous devons nous attendre à mourir de faim à la moisson. Que la semence arrive donc jusqu'à la bonne terre » (De la discipline chrétienne, 13, 14). Le refus, donc, ne peut pas nous décourager. Comme chrétiens, nous sommes le témoignage de ce terrain fertile : notre foi, malgré nos limites, montre qu’il existe une bonne terre, où la semence de la parole de Dieu produit des fruits abondants de justice, de paix et d’amour, de nouvelle humanité, de salut. Et toute l’histoire de l’Eglise, avec tous ses problèmes, démontre aussi qu’il existe une bonne terre, qu’il existe du bon grain, et qu’il porte du fruit.
Mais posons-nous une question : d’où l’homme tient-il cette ouverture du cœur et de l’esprit pour croire en ce Dieu qui s’est rendu visible en Jésus-Christ mort et ressuscité, pour accueillir son salut, en sorte que Jésus et son évangile deviennent le guide et la lumière de son existence ? La réponse est celle-ci : nous pouvons croire en Dieu parce qu’il s’approche de nous et nous touche, parce que l’Esprit-Saint, don du Ressuscité, nous rend capables d’accueillir le Dieu vivant. La foi alors est avant tout un don surnaturel, un don de Dieu.
Le concile Vatican II affirme : « Pour exister, cette foi requiert la grâce prévenante et adjuvante de Dieu, ainsi que les secours intérieurs du Saint-Esprit qui touche le cœur et le tourne vers Dieu, ouvre les yeux de l’esprit et donne ‘à tous la douce joie de consentir et de croire à la vérité’ » (Const. dogm. Dei Verbum, 5). A l’origine de notre cheminement de foi, il y a le baptême, le sacrement qui nous donne l’Esprit-Saint, faisant de nous des enfants de Dieu dans le Christ, et qui marque l’entrée dans la communauté de foi, dans l’Eglise : on ne croit pas par soi-même, sans la prévenance de la grâce de l’Esprit ; et on ne croit pas tout seul, mais avec des frères. A partir du baptême, tout croyant est appelé à revivre et à faire sienne cette confession de foi, avec ses frères.
La foi est don de Dieu, mais c’est aussi un acte profondément libre et humain. Le Catéchisme de l’Eglise catholique le dit clairement : « Croire n’est possible que par la grâce et les secours intérieurs du Saint-Esprit. Il n’en est pas moins vrai que croire est un acte authentiquement humain. Il n’est contraire ni à la liberté ni à l’intelligence de l’homme » (n. 154). Au contraire, il les implique et les exalte, dans un pari de la vie qui est comme un exode, c’est-à-dire une sortie de soi, de ses sécurités, de ses schémas mentaux, pour se confier à l’action de Dieu qui nous indique la route pour obtenir la vraie liberté, notre identité humaine, la vraie joie du cœur, la paix avec tous. Croire, c’est se confier en toute liberté et dans la joie au dessein providentiel de Dieu sur l’histoire, comme le fit le patriarche Abraham, comme le fit Marie de Nazareth. La foi est alors un assentiment par lequel notre esprit et notre cœur disent leur « oui » à Dieu, en confessant que Jésus est le Seigneur. Et ce « oui » transforme la vie, lui ouvre le chemin vers une plénitude de sens, la rend nouvelle, riche de joie et d’une espérance sûre.
 
Chers amis, notre époque a besoin de chrétiens qui ont été saisis par le Christ, qui grandissent dans la foi grâce à leur familiarité avec l’Ecriture sainte et les sacrements. De personnes qui soient comme un livre ouvert qui raconte l’expérience de la vie nouvelle dans l’Esprit, la présence de ce Dieu qui nous soutient en chemin et nous ouvre à la vie qui ne finira jamais. Merci.

UNE VIE, UNE HISTOIRE...


Avec les jeunes à Avrankou, JDJ 2012
Monseigneur René Marie EHOUZOU, est né le 12 avril 1944.
Entré chez les Petits Clercs en 1955 puis au Petit Séminaire Ste Jeanne d’Arc en 1959 et au Grand Séminaire St Gall de Ouidah en 1966, il est ordonné le 30 septembre 1972 par Mgr Robert SASTRE. La première partie de sa vie sacerdotale est diocésaine. C’est ainsi qu’il sera professeur au Petit Séminaire Ste Jeanne d’Arc de Ouidah de 1972 à 1974, vicaire à Ouidah de 1974 à 1975, professeur au Séminaire Notre Dame de Fatima de Parakou de 1975 à 1978, curé intérimaire à Tori Bossito en 1978.
 Pour répondre à un appel religieux, il intègre en 1979 le Noviciat des Eudistes en France et commence en même temps les études supérieures. Ces dernières furent couronnées par une licence en Linguistique. Il a soutenu sa thèse devant un jury mixte de l’Université de la Sorbonne et de l’Institut Catholique de Paris. La Sorbonne lui décerna le titre de Docteur en Sciences des Religions et l’Institut Catholique, celui de Docteur en Théologie, Spécialité Liturgie. A la fin de son noviciat, il fit son incorporation chez les Eudistes le 10 février 1984.
Après ses études, il fut envoyé au Grand Séminaire St Gall de Ouidah où il a été formateur pendant 6 années avant d’être envoyé à la Cathédrale Notre Dame de Miséricorde de Cotonou.
Nommé évêque par le Pape Jean-Paul II, il a été sacré à Rome le 06 janvier 2003 ensemble avec Mgr Pierre N’Guyen van Tôt, alors Chargé d’affaires à la Nonciature du BENIN. Il a pris les rênes du diocèse d’Abomey le 25 janvier 2003 pour succéder à Mgr Lucien MONSI AGBOKA. Le 4 février 2007, il est intronisé sur le siège épiscopal de Porto-Novo. Ce 17 octobre 2012, il a tiré sa révérence.
 

mardi 23 octobre 2012

"LES JEUNES ET LA NOUVELLE EVANGELISATION", LETTRE DE JEUNES

« De nos expériences personnelles dans l’Église, il nous semble que l’évangélisation des jeunes par les jeunes est cruciale », écrivent les étudiants de l’École d’évangélisation de la communauté de l’Emmanuel, à Rome de la promotion 2012-2013.
Ils publient en effet une lettre en date du 20 octobre sur « Les jeunes et la Nouvelle Évangélisation ».
Cette lettre est rédigée par 18 jeunes, âgés de 18 à 31 ans, et représentant les pays suivant : Australie, République Tchèque, France, Allemagne, Lituanie, Malaisie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie et États-Unis.
 
Les jeunes et la Nouvelle évangélisation
Bien qu’ayant presque tous été élevés dans des familles catholiques, nous pouvons témoigner que notre relation personnelle avec le Christ a radicalement changé à travers les différents moyens employés pour la nouvelle évangélisation. Nous souhaitons exprimer ici notre expérience et, en tant que jeunes, donner notre point de vue sur l’Église aujourd’hui.
Nous considérons que la jeunesse est l’avenir de l’Église et joue un rôle important dans la nouvelle évangélisation. Nous nous rappelons les mots du Pape Paul VI, s’adressant aux jeunes, dans Evangelii Nuntiandi (72) : « Il faut que les jeunes, bien formés dans la foi et la prière, deviennent toujours davantage les apôtres de la jeunesse. L’Église compte beaucoup sur cet apport. »
Nous souhaitons exprimer notre vision en ce qui concerne la foi chez les jeunes du monde entier :
De nombreux jeunes n’osent exprimer leur foi à voix haute ; « nous la chuchotons, de préférence en privé ».De nombreux jeunes catholiques sont indifférents quant à leur foi et l’évangélisation.Les jeunes cherchent des réponses en ce qui concerne la sexualité et ne comprennent pas les réponses de l’Église. Cela constitue un obstacle à leur foi.Le relativisme est très répandu chez les jeunes.De nombreux adolescents voient la confirmation comme un « diplôme » de catéchèse et pensent qu’ensuite l’Église ne peut rien leur offrir de plus.Dans certaines paroisses nous trouvons difficile d’introduire de nouvelles personnes, en raison du manque de préparation ou d’accueil des nouveaux.De nombreux jeunes catholiques ne se sentent pas complètement concernés par la vie de leur paroisse et expriment le besoin d’appartenir à un groupe extérieur, communauté ou mouvement leur offrant une formation.Les curés de paroisse ne sont pas toujours ouverts aux propositions concernant la nouvelle évangélisation.Les initiatives ou projets des jeunes pour la nouvelle évangélisation ne sont pas suffisamment encouragés ou bien ils manquent de moyens.
Nous voudrions vous partager également quelques expériences nous ayant aidés dans notre marche avec le Christ.
En tant que jeunes catholiques pratiquants, nous souhaitons nous engager dans la nouvelle évangélisation et trouvons que la formation est un élément indispensable pour la mission. Nous ne pouvons évangéliser, à moins d’être nous-mêmes évangélisés. L’opportunité de suivre des formations sur une base hebdomadaire est d’une grande aide. En France et aux Pays-Bas, des programmes de soirées hebdomadaires sont organisés pour les jeunes professionnels afin de leur donner des enseignements sur la foi chrétienne liés à leur vie quotidienne.
L’Église a un véritable trésor par « la théologie du corps » qui peut donner des réponses à nos questions sur la sexualité et fournit une bonne formation, aidant les jeunes à grandir dans leur foi et apprendre pour quoi ils ont été créés. En Lituanie, des enseignements sur la sexualité, basés sur la théologie du corps, et utilisant un vocabulaire adapté, sont proposés aux jeunes et ont un bon succès.
Nous aimerions également parler de l’importance d’aumôneries catholiques au sein d’institutions éducatives profanes. Dans ces environnements nous avons besoin du soutien des autres dans la foi car il n’est pas facile de tenir tête au courant de la société et de parler de l’évangile en étant seul. L’archidiocèse de Sydney, en Australie, dénombre plusieurs aumôneries, tenues par des laïcs, prêtres et sœurs consacrées pour l’université. Les étudiants participent activement à la vie de l’aumônerie, organisant des missions, des débats et des groupes d’étude, par lesquels ils peuvent faire participer tous les étudiants du campus.
Alors que beaucoup de jeunes ont soif de Vérité et cherchent des réponses à propos de leur foi, beaucoup ne veulent pas rentrer dans les églises, du fait de ces réponses. C’est pourquoi l’environnement extérieur à l’Église peut devenir un nouveau terrain pour l’évangélisation, donnant l’opportunité aux jeunes de parler de leur foi dans un environnement neutre. Par exemple aux États-Unis et en Australie « cours de théologie dans un bar-café » est une initiative habituelle, permettant aux jeunes de se réunir et de recevoir des enseignements de personnes invitées, incluant cardinaux ou évêques.
La présence des cardinaux et évêques parmi nous est un grand encouragement et nous aide à nous sentir comme faisant pleinement partie du corps de l’Église. De plus, la présence de religieux ou laïcs vivant profondément leur foi avec le Christ, est pour nous un témoignage. Pour de nombreux jeunes, la joie dont rayonnent des familles chrétiennes est une source d’espérance pour leur propre avenir, plus spécialement pour ceux qui viennent de milieux sociaux défavorisés et dans notre société qui compte tant de familles séparées. Les prêtres et les religieux sont pour nous le signe de la présence de Dieu dans le monde. En Allemagne, chaque diocèse nome des prêtres pour guider et aider les jeunes.
Les jeunes ont besoin de comprendre le sens de leurs valeurs, ils veulent connaître quel est le but de leur vie et apprendre à utiliser les dons qu’ils ont reçus. Ainsi une opportunité d’utiliser ces dons pour le service des paroisses, des diocèses et de l’Église est essentielle et aidera la propagation de la foi en les intégrant dans la vie de l’Église.
De nos expériences personnelles dans l’Église, il nous semble que l’évangélisation des jeunes par les jeunes est cruciale. Les jeunes cherchent des réponses à leur vie, ils désirent la paix, la joie et l’amour, et ils ont d’autant plus besoin de recevoir le message de l’Évangile de la part d’autres jeunes. C’est pour cela qu’il est important pour nous, qui sommes des instruments de l’évangélisation, d’avoir l’opportunité d’apprendre sur notre foi, et qu’il y ait de vrais témoins de l’Évangile dans nos vies, afin que nous puissions devenir nous-mêmes des témoins pour le monde.
Ceci est simplement quelques exemples parmi les expériences que nous avons partagées, en espérant que cela puisse être utile pour développer la nouvelle évangélisation dans les diocèses. Nous attendons vos conseils concernant les moyens nécessaires à la nouvelle évangélisation, afin que de plus en plus de jeunes parmi nous deviennent des témoins pour les autres. Nous cherchons de nouvelles idées pour vivre l’Amour du Christ dans notre vie quotidienne. Nous espérons et prions pour que vous puissiez nous donner cette impulsion et ce soutient.
Nous avons également besoin de vos prières, qui sont essentielles pour l’évangélisation. Nous demandons à l’Esprit-Saint de faire mûrir ce désir de l’évangélisation dans le cœur des jeunes du monde entier et d’ouvrir les cœurs de ceux à qui nous parlons.
 
Les étudiants de l’École d’évangélisation de la communauté de l’Emmanuel, à Rome 2012-2013.
 
Source: ZENIT

lundi 15 octobre 2012

JE SUIS CRÉÉ À L'IMAGE DE DIEU: QU'EST-CE QUE CELA SIGNIFIE ET COMPORTE? [Suite et Fin]

 
 
Quel est le rapport entre l’être à l’image de Dieu et la loi naturelle?
En créant l’homme à son image, Dieu a placé dans l’intimité de la conscience humaine une loi que la tradition appelle loi naturelle. Cette loi est d’origine divine, et la conscience que l’homme en a, est elle-même participation à la loi divine» (CTI, 60). Et le Compendium du CEC affirme à ce propos: «La loi naturelle, inscrite par le Créateur dans le coeur de tout homme, consiste en une participation à la sagesse et à la bonté de Dieu et exprime le sens moral originaire, qui permet à l’homme de discerner, au moyen de la raison, le bien et le mal. Elle est universelle et immuable et pose la base des devoirs et des droits fondamentaux de la personne, ainsi que de la personne et de la même loi civile». (416).

Cette loi est-elle perçue par tous?
«À cause du péché, la loi naturelle n’est pas toujours perçue par tous avec une clarté et spontanéité égale» (COMPENDIUM du CEC, 417). Pour cela «Dieu a écrit sur les tables de la Loi ce que les hommes ne réussissaient à lire dans leurs coeurs» (SAINT AUGSTIN).
Quelles sont les consé-quences que le péché a provoquées sur l’être humain créé à l’image de Dieu?
  • Le péché ne détruit pas, n’annule pas l’image de Dieu dans l’homme. L’homme est image de Dieu en tant qu’homme. Et tant qu’il est homme, c’est un être humain à l’image de Dieu. L’image divine est liée à l’essence humaine en tant que telle, et l’homme n’a pas le pouvoir de la détruire complétement.
  • Le péché, de par sa gravité objective et la responsabilité subjective de l’homme, souille l’image de Dieu en l’homme, la blesse, l’assombrit. C’est justement puisque le péché est comme une blessure de l’image de Dieu en l’homme, qu’il blesse, assombrit l’homme:
    • dans sa dignité, en provoquant une division à l’intérieur entre corps et esprit, connaissance et volonté, raison et émotions;
    • dans sa relation avec Dieu, avec soi-même, avec les autres, avec le créé.
  • Blessé par le péché, l’homme a besoin du salut. Et Dieu infiniment bon lui offre ce salut dans son Fils Unique Jésus-Christ qui libère, guérit les blessures de l’homme par sa Mort et Résurrection.
  • • La défiguration de l’imago Dei par le péché, avec ses inévitables conséquences négatives sur la vie personnelle et interpersonnelle, est donc vaincue par la Passion, Mort et Résurrection du Christ.
Quel modèle l’homme a-t-il pour réaliser son être à l’image de Dieu?
  • Avant tout, l’homme se comprend pleinement lui-même, et surtout son être à l’image de Dieu, seulement, à la lumière du Christ. «En réalité, le mystère de l’homme trouve la lumière seulement dans le mystère du Verbe Incarné. En effet, Adam, le premier homme était figure de l’homme futur, celle du Christ Seigneur. Christ, qui est le Nouvel Adam, en révélant effectivement le mystère du Père et de son amour, dévoile aussi pleinement l’homme à l’homme et lui fait connaître sa plus profonde vocation» (CONCILE VATICAN II, Gaudium et Spes, 22).
  • Le mystère de l’homme se clarifie donc seulement à la lumière du Christ, qui est l’image parfaite «du Dieu invisible, engendré avant toute créature» (Col 1,15) et qui nous introduit, à travers l’Esprit Saint, à une participation au mystère de Dieu, un et trine. «Le sens d’être créés à l’imago Dei nous est alors pleinement dévoilé seulement dans l’Imago Christi» (CTI, 53).
  • «Dieu le Père nous appelle à être ‘conforme à l’image de son Fils’ (Rm 8,29), par l’oeuvre de l’Esprit Saint qui agit d’une manière mystérieuse dans tous les êtres humains de bonne volonté, dans les sociétés et dans le cosmos, pour transfigurer et diviniser les êtres humains. En outre, l’Esprit Saint oeuvre à travers les sacrements, en particulier à travers l’Eucharistie» (CTI, 54).
  • Grâce à l’Esprit Saint, «la grâce salvifique de la participation au mystère pascal du Christ reconfigure l’imago Dei selon le modèle de l’Imago Christi (...). En ce sens, l’existence quotidienne de l’homme est définie comme un effort de conformation, toujours plus pleine, à l’image du Christ, en cherchant à dédier sa propre vie au changement pour arriver à la victoire finale du Christ dans le monde» (CTI, 56). Donc, nous devenons pleinement image de Dieu au moyen de la participation à la vie divine en Christ.

De quelle manière Christ est le modèle de tout homme dans le fait de vivre à l’image de Dieu?
Christ est le modèle pour l’homme dans le fait de vivre à l’image de Dieu, en ce sens que:
  • l’image originale de l’homme qui, à son tour représente l’image de Dieu, est Christ, et l’homme est créé à partir de l’image du Christ, sur son image. La créature humaine est en même temps projet préliminaire en vue du Christ, c’est-à-dire, Christ est l’image parfaite et fondamentale du Créateur, et Dieu forme l’homme justement en vue de Lui, de Son Fils;
  • les possibilités que le Christ s’ouvre à l’homme ne signifient pas la suppression de la réalité de l’homme en tant que créature, mais sa transformation et sa réalisation selon l’image parfaite du Fils;
  • en même temps, une tension existe entre la dissimulation et la manifestation future de l’image de Dieu: nous pouvons appliquer ici la parole de la première Lettre de Jean: «Dès à présent nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté» (1 Jn 3,2).
  • tous les êtres humains sont désormais image de Dieu – à l’image du Christ, même si ce qu’ils deviendront n’est pas encore manifesté, surtout à la fin des temps, quand le Seigneur Jésus viendra sur les nuages du ciel, pour que Dieu «soit tout en tous» (1 Co 15,28). L’imago Dei peut être donc considérée, dans un sens réel, comme encore en devenir (son caractère dynamique);
  • • Notre conformation à l’image du Christ se réalise donc parfaitement seulement dans notre résurrection à la fin des temps, dans laquelle Christ nous a précédés et à laquelle s’est déjà associée la Très Sainte Marie, sa Mère.
Par
Monsignor Raffaello Martinelli,
Recteur de la Basilique
des saints Ambroise et Charles Borromée à Rome
 

lundi 8 octobre 2012

JE SUIS CRÉÉ À L'IMAGE DE DIEU: QU'EST-CE QUE CELA SIGNIFIE ET COMPORTE? [Suite]

 
Le corps participe-t-il aussi a cette image de Dieu?
  • Oui. Le corps aussi, comme partie intrinsèque de la personne, participe à sa création à l’image de Dieu.
  • Dans la foi chrétienne:
    • c’est l’âme qui est créée à l’image de Dieu;
    • mais, puisque l’âme est la forma substantialis du corps, la personne humaine, dans son entièreté, est portatrice de l’image divine dans une dimension tant spirituelle que corporelle;
    • l’homme n’a pas le corps, mais il est aussi le corps;
    • le dualisme corps-âme est donc exclu;
    • l’homme est considéré dans son entièreté, dans son unité; il est esprit incarné, c’est-à-dire âme qui s’exprime dans le corps et corps informé par un esprit immortel;
    • la corporéité est donc essentielle à l’identité personnelle;
    • l’affirmation de la résurrection du corps, à la fin du monde, fait comprendre comment l’homme existe aussi dans l’éternité, après la mort, comme personne physique et spirituelle complète.
  • En conséquence, la foi chrétienne affirme clairement l’unité de l’homme et comprend la corporéité comme essentielle à l’identité personnelle aussi bien dans cette vie que dans l’autre.
 
Pourquoi l’image de Dieu se manifeste-t-elle dans la différence des sexes?
  • Parce que l’être humain existe seulement comme masculin ou féminin, et cette différence sexuelle, loin d’être un aspect accidentel ou secondaire de la personalité, est un élément constitutif de l’identité personnelle. Donc, la dimension sexuelle appartient aussi à l’être image de Dieu. Homme et femme sont également créés à l’image de Dieu, même si chacun l’est de manière propre et caractéristique. Pour cela, la foi chrétienne parle de réciprocité et de complémentarité entre les sexes.
  • Créés à l’image de Dieu, les êtres humains sont appelés à l’amour et à la communion. Puisque cette vocation se réalise de manière caractéristique dans l’union unitivo-procréative entre mari et épouse, la différence entre homme et femme est un élément essentiel dans la constitution des êtres humains créés à l’image de Dieu. «Dieu créa l’homme à son image; à l’image de Dieu il le créa; homme et femme, il les créa» (Gn 1,27; cf. Gn 5,1-2). Donc, selon les Écritures, l'imago Dei se manifeste aussi, dès le commencement, dans la différence entre les sexes.
  • «La sexualité exerce une influence sur les aspects de la personne humaine, dans l’unité de son corps et de son âme. Elle concerne particulièrement l’affectivité, la capacité d’aimer et de procréer, et, d’une manière plus générale, l’attitude pour nouer des rapports de communion avec d’autres» (CEC, 2332).
  • Les rôles attribués à l’un ou à l’autre sexe peuvent varier dans le temps et dans l’espace, mais l’identité sexuelle de la personne n’est pas une construction culturelle ou sociale. Elle appartient au mode spécifique dans lequel l’image de Dieu existe.
  • Cette spécificité sexuelle est renforcée par l’Incarnation du Verbe. Il a assumé la condition humaine dans sa totalité, en assumant un sexe, mais en devenant homme dans les deux sens du mot: comme membre de la communauté humaine, et comme être de sexe masculin (CTI, 34).
  • • En outre, l’incarnation du Fils de Dieu et la résurrection des corps à la fin des temps étendent aussi à l’éternité l’identité sexuelle originaire de l’imago Dei.
Pourquoi l’être image de Dieu implique-t-il aussi notre rapport avec les autres personnes?
  • C’est justement puisque Dieu est Trinité, c’est-à-dire communion de Trois personnes dans l’unique nature divine; de même la personne, créée à l’image de Dieu, et donc capable de relation avec les autres personnes, est un être qui:
    • a une orientation fondamentale vers les autres personnes;
    • est appelé à former avec elles une communauté.
  • • «L’être humain est donc vraiment humain dans la mesure où il actualise l’élément essentiellement social dans sa constitution, en tant que personne à l’intérieur des groupes familiales, religieux, civiles, professionnels et d’autre genre qui, ensemble forment la société environnante à laquelle il appartient» (CTI, 42).
  • • Le mariage constitue une forme élevée de communion entre les personnes humaines et une des meilleures analogies de la vie trinitaire. Ou mieux, «le premier exemple de cette communion est l’union procréative de l’homme et de la femme, qui reflète la communion créative de l’amour trinitaire» (CTI, 56). Quand un homme et une femme unissent leur corps et leur esprit dans une attitude de totale ouverture et donation de soi, ils forment une nouvelle image de Dieu. Leur union, dans une seule chair, ne répond pas simplement à une nécessité biologique, mais à l’intention du Créateur qui les pousse à partager le bonheur d’être faits à son imge (cf. CEC, 2331).
  • L’humanité elle-même, dans son unité originaire (dont Adam est le symbole), est faite à l’image de la Trinité divine. «Tous les hommes forment l’unité du genre humain, de par l’origine commune qu’ils ont de Dieu. En outre, ‘à partir d’un seul homme, Dieu a créé toutes les nations des hommes’ (Ac 17,26). Ensuite, tous ont un unique Sauveur et sont appelés à partager l’éternel bonheur de Dieu» (COMPENDIUM du CEC, 68).

Comment l’être image de Dieu implique-t-il aussi notre relation avec les choses créées?
  • L’être créés à l’image de Dieu est le fondement:
    • de notre relation avec les choses créées;
    • de notre supériorité sur le monde visible: l’homme est le sommet de la création visible, puisqu’il est l’unique à être créé à l’image et à la ressemblance de Dieu;
    • de notre participation au gouvernement divin de la création.

De quelle manière l’homme participe-t-il à la seigneurie de Dieu sur le monde?
  • La participation de l’homme à la seigneurie de Dieu signifie qu’il:
    • exerce cette seigneurie sur la création visible seulement en vertu du privilège qui lui est conféré par Dieu;
    • reconnaît en Dieu le Créateur de tout, rend gloire et grâce à Lui pour le don de la création, et glorifie le nom de Dieu;
    • n’est pas le seigneur principal sur le monde. Dieu, le Créateur du monde, est le Seigneur par excellence sur le monde. L’homme est un seigneur subordonné (seigneurie ministérielle et subordonnée);
    • est désigné par Dieu à être comme son collaborateur, administrateur. L’homme est appelé par Dieu à exercer, au nom même de Dieu, une administration responsable sur le monde créé. Cette administration «doit se mesurer par la sollicitude pour la qualité de la vie du prochain, y compris celle des générations futures, et exige un respect religieux de l’intégrité de la création» (CEC, 2415);
    • en tant qu’administrateur, il doit rendre compte de sa gestion, et Dieu jugera ses actions.
  • • Cette seigneurie se réalise dans le respect envers le créé: l’homme, comme image de Dieu, n’est pas un dominateur sur le monde. L’administration humaine du monde créé est justement un service rendu à travers la participation au gouvernement divin. «Les êtres humains font ce service en gagnant une connaissance scientifique de l’univers, en s’occupant d’une manière responsable du monde naturel (les animaux et l’environnement inclus) et en sauvegardant leur même intégrité biologique» (CTI, 61).
  • • Le même travail humain «provient immédiatement des personnes créées à l’image de Dieu et appelées à prolonger, les unes avec les autres et pour les autres, l’oeuvre de la création» (CEC, 2427), en collaborant avec Dieu Créateur.
A suivre...

samedi 6 octobre 2012

FETE PATRONALE DES JEUNES DU DIOCESE DE PORTO-NOVO : IKPINLE ACCUEILLE LA DEUXIEME EDITION

Placés sous le patronage de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, les jeunes du diocèse de Porto-Novo, après leur première édition sur la paroisse Saint François-Xavier de Porto-Novo, se sont retrouvés pour la deuxième édition de leur fête patronale à Ikpinlè.

La grande pluie de ce samedi 29 Septembre 2012 n’a pas empêché les jeunes de Porto-Novo de se rassembler sur la paroisse sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus d’Ikpinlè pour fêter par anticipation leur sainte patronne.
La célébration eucharistique
Tout a commencé par une messe d’action de grâce en l’honneur de la sainte patronne présidée par l’aumônier diocésain, le révérend Père Aurel AVOCETIEN et animée par la chorale des jeunes de la paroisse. Dans son mot de bienvenue, le R. Père Bienvenu DAHOUI, curé de la paroisse, a exprimé toute sa joie et celle de son curé doyen pour le choix porté sur sa paroisse. Dans son homélie, le R. Père Aurel a insisté sur la foi, en s’inspirant de la 1ère lecture extraite du livre de Job ; et ceci, en raison du fait que l’année pastorale 2012-2013 couvrira l’Année de foi voulue par le Pape. « La foi n’est pas un commerce », a-t-il affirmé. Il a aussi exhorté les jeunes à mettre leur foi en Dieu comme Job aussi bien quand tout va bien que quand ça moins bien. Sur un tel chemin de foi, la petite Thérèse de l’Enfant-Jésus aussi se révèle bien un modèle par son total abandon à la Providence du Bon Dieu.

Après l’office divin, place fut laissée à l’office du vin : les jeunes ont partagé dans la fraternité ce qu’ils ont eux-mêmes apporté ou trouvé à acheter sur place. Le temps a été aussi mis à profit pour des échanges entre amis. A 13h 45, tous se sont retrouvés autour de l’aumônier, pour un entretien d’explication sur le projet « Foi d’élite » initié par l’aumônerie. Ce n’est qu’après cela qu’ont eu lieu le lancement du programme de l’année et la remise des prix du jeu concours ‘‘Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus’’ ; de très alléchants prix qui ne pouvaient que réjouir les jeunes dans la préparation de leur prochaine rentrée.



La remise des prix
 Le départ à 15h a été précédé par la bénédiction du R. Père Valentin BAMIGBOLA, vicaire à Sakété, venu soutenir les jeunes tout comme le père KOSSI KODJO, spiritain en service à la paroisse de Kpodji qui nous avait rattrapés à la messe.

L'aumônier et le Père Valentin
Et maintenant que l’année est lancée, nous en espérons beaucoup de fruits de foi vive pour les jeunes de notre diocèse.

Elie de Dravo WHANNOU

 

vendredi 5 octobre 2012

INDULGENCES POUR L'ANNEE DE LA FOI


Cité du Vatican, 5 octobre 2012 (VIS). A l'occasion de l'Année de la foi (11 octobre - 24 novembre 2013), Benoît XVI accorde l'indulgence plénière. La Pénitencerie apostolique en a précisé ce matin les conditions: Le jour du cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II s'ouvre une années consacrée à la profession de la foi catholique et à juste interprétation. Est recommandée une lecture et la méditation des actes conciliaires ou des articles du Catéchisme. S'agissant avant tout de développer au plus haut niveau la sainteté de vie en atteignant la pureté de l'âme, l'indulgence sera du plus grand profit. En vertu du pouvoir conféré par le Christ, elle en offre le bénéfice à tous ceux qui se plieront aux prescriptions particulières. Durant la durée de cette Année, ces fidèles pourront acquérir l'indulgence plénière des peines attachées à leurs péchés, en suffrage des défunts comme aux repentis vivants qui prieront aux intentions du Saint-Père:
L'indulgence plénière leur sera concédée chaque fois qu'ils assisteront à au moins trois prédications de mission, ou à trois leçons consacrées aux actes conciliaires ou aux articles du Catéchisme.
Chaque fois qu'ils visiteront en pèlerins une basilique papale, une catacombe, une cathédrale ou un sanctuaire désigné par l'ordinaire du lieu, et prendront part à une cérémonie ou se recueilleront et réciteront le Pater, le Credo, les invocations à la Vierge, aux Apôtres ou aux saints patrons.
Chaque fois qu'au jour fixé par l'ordinaire du lieu et aux solennités ils assisteront à la messe ou aux vêpres, comprenant la profession de foi.
Chaque fois qu'ils visiteront un baptistère ou des fons pour y renouveler leurs promesses baptismales.
Dans des occasions solennelles, les évêques et clercs dûment délégués pourront accorder la bénédiction papale à laquelle est attachée l'indulgence plénière.
Les fidèles repentis qui seraient légitimement empêchés de prendre part aux cérémonies fixées et de se rendre dans les lieux prescrits (en raison de la clôture monastique, de l'état carcéral, de l'état de santé ou d'assistance permanente aux malades) pourront, unis en esprit et pensée, s'unir par la radio et la télévision aux interventions du Pape et des évêques, récitant le Pater ou le Credo, priant ou offrant leurs souffrances aux intentions de l'Année de la foi.

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