"Espace dédié et consacré à la jeunesse catholique du diocèse de Porto-Novo!..."
"SAINTE THERESE DE L'ENFANT JESUS, PRIEZ POUR NOUS!..." " FERVENTE ANNEE LITURGIQUE & FRUCTUEUX TEMPS DE L'AVENT "
ANNEE DE LA FOI ! "Dieu nous aime. N’ayons pas peur de l’aimer. La foi se professe par la bouche et par le cœur, par la parole et par l’amour" Pape François "

jeudi 26 avril 2012

A L'ECOLE DU YOUCAT


(...)

L’Ecriture sainte est-elle vraie ?

« Les livres de l’Ecritures enseignent fermement, fidèlement et sans erreur la vérité parce qu’ils sont inspirés, ce qui veut dire qu’ils ont été rédigés sous l’inspiration de l’Esprit-Saint et qu’ils ont donc  Dieu pour auteur » (Concile Vatican II, Dei verbum).

La Bible n’est pas tombée toute faite du ciel et n’a pas été dictée par Dieu, à des écrivains robots. Dieu au contraire « a choisi des hommes auxquels il eut recours dans le plein usage de leurs facultés et de leurs moyens, pour que lui-même agissant par eux et en eux, ils missent par écrits , en vrais auteurs, tout ce qui était conforme à son désir, et cela seulement » (Vatican II DV 11) pour reconnaitre comme Ecriture sainte tel ou tel texte, il fallait tenir compte également de l’acceptation générale de ces textes dans l’Eglise. Il fallait qu’il ait un consensus dans les communautés chrétiennes : « Oui,  Dieu nous parle lui-même par ce texte- il est inspiré par l’Esprit-Saint. » Parmi les nombreux textes de l’Eglise primitive, ceux qui sont réellemnt inspirés pas l’Esprit-Saint sont définis depuis le IVe siècle dans ce qu’on appelle le CANON DES SAINTES ECRITURES.

Comment l’Ecriture sainte peut-elle être « vérité » alors que tout ce qu’elle contient n’est pas exact ?

La Bible ne veut pas nous donner des précisions d’ordre historique ou des informations concernant les sciences de la nature. Les auteurs étaient des hommes de leur temps. Ils partageaient les représentations culturelles de leur époque et commettaient quelquefois les mêmes erreurs. Cependant, tout ce que l’homme a besoin de savoir sur Dieu et sur le chemin de sa délivrance se trouve dans l’Ecriture sainte sans aucun risque d’erreur

 Comment peut-on correctement lire la Bible ?

On lit la Bible correctement quand on la lit dans la prière, c’est-à-dire avec l’aide de l’Esprit-Saint sous l’influence duquel elle est née. Elle est la parole de Dieu et contient la révélation décisive de Dieu.

La Bible est comme une longue lettre que Dieu adresse à chacun d’entre nous. Il est donc nécessaire d’accueillir l’Ecriture sainte avec grand amour et grand respect : il importe d’abord de lire réellement la lettre de Dieu, ce qui signifie qu’il  ne faut pas picorer des détails en négligeant l’ensemble du texte. Il me faut alors interpréter le message à partir de ce qui en constitue le cœur et le mystère : Jésus-Christ, lui dont parle toute la Bible, y compris l’ancien Testament. La foi avec laquelle je dois lire l’Ecriture sainte est foi vivante de l’Eglise dont elle est issue.

mercredi 25 avril 2012

MESSAGE DU PAPE POUR LA JOURNEE MONDIALE DES VOCATIONS 2012

Chers frères et sœurs,
La 49ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, qui sera célébrée le 29 avril 2012, quatrième dimanche de Pâques, nous invite à réfléchir sur le thème : Les vocations, don de l’Amour de Dieu.
La source de tout don parfait est Dieu Amour – Deus caritas est – : « celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui » (1 Jn 4, 16). L’Écriture Sainte raconte l’histoire de ce lien originel entre Dieu et l’humanité, qui précède la création elle-même. Saint Paul, écrivant aux chrétiens de la ville d’Éphèse, fait monter un hymne de reconnaissance et de louange au Père, Lui qui, avec une infinie bienveillance, met en œuvre, au cours des siècles, son dessein universel de salut, qui est un dessein d’amour. Dans son Fils Jésus – affirme l’Apôtre – Il « nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons, dans l’amour, saints et irréprochables, sous son regard » (Ep 1, 4). Nous sommes aimés par Dieu “avant” même de venir à l’existence ! Mû exclusivement par son amour inconditionnel, Il nous a “créés de rien” (cf. 2M 7, 28) pour nous conduire à la pleine communion avec Lui.
Saisi d’émerveillement devant l’œuvre de la Providence divine, le psalmiste s’exclame : « A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, pour que tu en prennes souci ? » (Ps 8, 4-5). La vérité profonde de notre existence est ainsi contenue dans cet étonnant mystère : chaque créature, en particulier chaque personne humaine, est fruit d’une pensée et d’un acte de l’amour de Dieu, amour immense, fidèle, éternel (cf. Jr 31, 3). Découvrir cette réalité change véritablement notre vie en profondeur. Dans une page célèbre des Confessions, saint Augustin exprime avec une grande intensité sa découverte de Dieu, suprême beauté et suprême amour, un Dieu qui lui avait été toujours proche, auquel il ouvrait enfin son esprit et son cœur pour être transformé : « Bien tard je t’ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimée ! Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors. C’est là que je te cherchais. Tout disgracieux, je me ruais sur tes gracieuses créatures. Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi. Loin de toi, elles me retenaient, elles qui ne seraient, si elles n’étaient en toi. Tu m’appelas, crias, rompis ma surdité. Tu brillas, et ta splendeur a ôté ma cécité ; tu répandis ton parfum, je respirai, je soupirai, je t’ai goûté, et j’eus faim et soif ; tu m’as touché, et je brûlai du désir de ta paix » (X, 27.38). Par ces images, le saint Évêque d’Hippone cherche à décrire le mystère ineffable de la rencontre avec Dieu, avec son amour qui transforme toute l’existence.
Il s’agit d’un amour sans réserve qui nous précède, nous soutient et nous appelle tout au long du chemin de la vie et qui s’enracine dans l’absolue gratuité de Dieu. Se référant en particulier au ministère sacerdotal, mon prédécesseur, le Bienheureux Jean-Paul II, affirmait que « tout acte ministériel, en même temps qu’il conduit à aimer et à servir l’Église, pousse à mûrir toujours davantage dans l’amour et dans le service du Christ Tête, Pasteur et Époux de l’Église ; cet amour se présente toujours comme une réponse à l’amour prévenant, libre et gratuit de Dieu dans le Christ » (Exhort. apost. Pastores dabo vobis, 25). Chaque vocation particulière naît, en effet, de l’initiative de Dieu, est don de l’amour de Dieu ! C’est Lui qui fait le “premier pas”, non à cause d’une particulière bonté rencontrée chez nous, mais grâce à la présence de son amour « répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint » (Rm 5, 5).
En tout temps, à la source de l’appel divin, il y a l’initiative de l’amour infini de Dieu, qui se manifeste pleinement en Jésus Christ. Comme je l’ai écrit dans ma première Encyclique Deus caritas est : « En fait, Dieu se rend visible de multiples manières. Dans l’histoire d’amour que la Bible nous raconte, Il vient à notre rencontre, Il cherche à nous conquérir – jusqu’à la dernière Cène, jusqu’au Cœur transpercé sur la croix, jusqu’aux apparitions du Ressuscité et aux grandes œuvres par lesquelles, à travers l’action des Apôtres, Il a guidé le chemin de l’Église naissante. Et de même, par la suite, dans l’histoire de l’Église, le Seigneur n’a jamais été absent : il vient toujours de nouveau à notre rencontre – par des hommes à travers lesquels il transparaît, ainsi que par sa Parole, dans les Sacrements, spécialement dans l’Eucharistie » (n. 17). L’amour de Dieu demeure pour toujours, il est fidèle à lui-même, à la « parole édictée pour mille générations » (Ps 105 [104], 8). Il faut donc ré-annoncer, spécialement aux nouvelles générations, la beauté attrayante de cet amour divin, qui précède et accompagne : c’est lui le ressort secret, la motivation qui ne fait jamais défaut, même dans les situations les plus difficiles.
Chers frères et sœurs, c’est à cet amour que nous devons ouvrir notre vie, et c’est à la perfection de l’amour du Père (cf. Mt 5, 48) que Jésus Christ nous appelle chaque jour ! Le haut degré de la vie chrétienne consiste en effet à aimer “comme” Dieu ; il s’agit d’un amour qui se manifeste dans le don total de soi, fidèle et fécond. A la prieure du monastère de Ségovie, peinée par la situation dramatique de la suspension dont il était l’objet au cours de ces années, saint Jean de la Croix répond en l’invitant à agir selon le dessein de Dieu : « Ne pensez à rien d’autre, sinon que tout est disposé par Dieu ; et là où il n’y a pas d’amour, mettez l’amour et vous récolterez l’amour » (Lettre, 26). C’est sur ce terrain d’oblation ouverte à l’amour de Dieu et fruit de cet amour, que naissent et grandissent toutes les vocations. Et c’est en puisant à cette source dans la prière, avec une fréquentation assidue de la Parole et des Sacrements, particulièrement l’Eucharistie, qu’il est possible de vivre l’amour envers le prochain dans lequel on apprend à découvrir le visage du Christ Seigneur (cf. Mt 25, 31-46). Pour exprimer le lien inséparable qui relie ces “deux amours”– l’amour envers Dieu et celui envers le prochain – jaillissant de la même source divine et orientés vers elle, le Pape saint Grégoire le Grand recourt à l’exemple de la jeune pousse : « Dans le terrain de notre cœur, [Dieu] a d’abord planté la racine de l’amour envers Lui, et puis, comme une frondaison, s’est développé l’amour fraternel » (Moralium Libri, sive expositio in Librum B. Job, Lib. VII, cap. 24, 28 ; PL 75, 780D).
Ces deux expressions de l’unique amour divin, doivent être vécues avec une particulière intensité et pureté de cœur par ceux qui ont décidé d’entreprendre un chemin de discernement vocationnel vers le ministère sacerdotal et la vie consacrée ; elles en constituent l’élément caractéristique. En effet, l’amour pour Dieu, dont les prêtres et les religieux deviennent des images visibles – même si elles sont toujours imparfaites – est la motivation de la réponse à l’appel à une consécration spéciale au Seigneur par l’Ordination presbytérale ou la profession des conseils évangéliques. La vigueur de la réponse de saint Pierre au Divin Maître : « Je t’aime, tu le sais » (Jn 21,15), est le secret d’une existence donnée et vécue en plénitude, et par là comblée d’une joie profonde. L’autre expression concrète de l’amour, celui envers le prochain, surtout envers les plus nécessiteux et les plus souffrants, est le meilleur ressort qui fait du prêtre et de la personne consacrée, un artisan de communion entre les gens et un semeur d’espérance. Le rapport des consacrés, spécialement du prêtre, à la communauté chrétienne est vital et devient aussi une part fondamentale de leur horizon affectif. A ce sujet, le saint Curé d’Ars aimait répéter : « Le prêtre n’est pas prêtre pour lui. […] il l’est pour vous » (Le Curé d’Ars. Sa pensée – Son cœur, Foi Vivante, 1966, p. 100).
Chers frères dans l’épiscopat, chers prêtres, diacres, consacrés et consacrées, catéchistes, agents pastoraux, et vous tous qui êtes engagés dans le domaine de l’éducation des nouvelles générations, je vous exhorte avec une vive sollicitude à vous mettre à l’écoute attentive de tous ceux qui à l’intérieur des communautés paroissiales, des associations et des mouvements perçoivent les signes d’un appel au sacerdoce ou à une consécration particulière. Il est important que dans l’Église se créent les conditions favorables afin que puissent éclore beaucoup de ‘oui’, comme autant de réponses généreuses à l’appel d’amour de Dieu.
Ce sera la tâche de la pastorale des vocations d’offrir des lignes directrices pour un cheminement fructueux. Un élément central sera l’amour pour la Parole de Dieu, en cultivant une familiarité croissante avec l’Écriture Sainte, et une prière personnelle et communautaire attentive et constante, de manière à être capable d’entendre l’appel divin au milieu de tant de voix qui remplissent la vie quotidienne. Mais par-dessus tout que l’Eucharistie soit le “centre vital” de tout cheminement vocationnel : c’est là que l’amour de Dieu nous rejoint dans le sacrifice du Christ, expression parfaite de l’amour, c’est là que nous apprenons toujours plus à vivre selon le “haut degré” de l’amour de Dieu. Parole, prière et Eucharistie constituent le trésor précieux qui fait comprendre la beauté d’une vie totalement consacrée au Royaume de Dieu.
Je souhaite que les Églises locales, dans leurs différentes composantes, deviennent les “lieux” d’un discernement attentif et d’une vérification approfondie des vocations, offrant aux jeunes gens et aux jeunes filles un sage et solide accompagnement spirituel. De cette manière la communauté chrétienne devient elle-même manifestation de l’Amour de Dieu qui prend soin de tout appel. Une telle dynamique, qui répond aux exigences du commandement nouveau de Jésus, peut trouver une réalisation éloquente et singulière dans les familles chrétiennes, dont l’amour est l’expression de l’amour du Christ qui s’est donné lui-même pour son Église (cf. Ep 5, 32). Dans les familles, « communautés de vie et d’amour » (Gaudium et spes, 48), les nouvelles générations peuvent faire une admirable expérience de cet amour oblatif. En effet, elles sont non seulement le lieu privilégié de la formation humaine et chrétienne, mais elles peuvent représenter « le premier et le meilleur séminaire de la vocation à une vie consacrée au Royaume de Dieu » (Exhort. Apost. Familiaris consortio, 53), en faisant redécouvrir, justement à l’intérieur de la famille, la beauté et l’importance du sacerdoce et de la vie consacrée. Que les pasteurs et tous les fidèles laïcs sachent toujours collaborer afin que se multiplient dans l’Église ces « foyers et écoles de communion » sur le modèle de la Sainte Famille de Nazareth, reflet harmonieux, sur la terre, de la vie de la Sainte Trinité.
Avec ces souhaits, j’accorde de tout cœur la Bénédiction Apostolique à vous, Vénérables Frères dans l’épiscopat, aux prêtres, aux diacres, aux religieux, aux religieuses et à tous les fidèles laïcs, en particulier aux jeunes gens et jeunes filles qui se mettent avec un cœur docile à l’écoute de la voix de Dieu, prêts à l’accueillir avec une adhésion généreuse et fidèle.

Du Vatican, le 18 octobre 2011
BENOÎT XVI

jeudi 19 avril 2012

CONCOURS D'AFFICHE: JMJ RIO 2013

WAOOOOOH les amis! Avec l'apport d'une amie, je viens de trouver pour nous un concours d'affiche pour les JMJ de Rio en 2013. On est pas plus dingue que les autres. Prouvons-le en y participant qui sait la jeunesse du Bénin et de Porto-Novo peut se faire un nom. Les amis, partagez l'info.
Voici le lien: https://www.facebook.com/events/311013555636314/

P. Aurel AVOCETIEN

vendredi 13 avril 2012

QUELLE EST LA MISSION DE LA RESURRECTION DU CHRIST?

Durant la cinquantaine pascale, le mot de passe des chrétiens se résume en une phrase évangélique : Christ est ressuscité, Alléluia. Il ne s’agit pas d’un mot de passe ou de salutation. Il s’agit plutôt d’une mission : celle de professer et de  vivre concrètement sa foi à la suite du Ressuscité, celle de témoigner par les paroles et les actes que le christ est vraiment ressuscité, celle de former une Église-famille à l’instar des premiers chrétiens dans les Actes des Apôtres. Si la résurrection du Christ est vraiment le fondement de la foi chrétienne, c’est à travers le témoignage de foi et la vie de communion que nous devrions l’exprimer.
 Dans les Actes des Apôtres (Ac 2, 42-47 ; 4, 32-35) les premiers chrétiens nous montrent d’une façon concrète comment nous les chrétiens d'aujourd'hui, à la suite du Christ ressuscité, devons désormais vivre notre foi afin de construire une Église-famille. En effet, leur fidélité au Christ construisant son Église se porte sur quatre aspects de la vie chrétienne qui  sont indissociables. 

Ils sont fidèles à écouter l’enseignement des apôtres : ce sont eux et le message que Jésus leur a confié qui sont les garants de l’adhésion de foi au Ressuscité.

Ils sont fidèles à vivre en communion Fraternelle: celle-ci peut aller jusqu’au partage des biens qui exprime la solidarité de pensée, d’action et de comportement.

Ils sont fidèles à rompre le pain: cette formule désigne l’Eucharistie qui se célébrait dans les maisons.

Ils sont fidèles à participer aux prières qui se disaient au temple.

Ce comportement de la première communauté après la résurrection du Christ nous interpelle. En réalité, si nous sommes de vrais chrétiens, témoins de la Résurrection du Christ, c’est de cette manière que nous devons vivre pour donner à la communauté chrétienne sa vraie identité. 

Chers jeunes, sommes-nous vraiment fidèles à l’enseignement des apôtres consigné dans les évangiles et dans leurs lettres ? Combien de fois, par semaine écoutons-nous la Parole de Dieu ? Tu peux lire intégralement tout au moins le livre des Actes des Apôtres avant la fin du temps pascal. Sommes-nous fidèles aux enseignements des Papes ? Je te propose de relire les paragraphes 60 à 64 de l’Exhortation Apostolique Post-Synodal, Africae Munus du Pape Benoit XVI ; Sommes-nous fidèles aux enseignements des Évêques et des Prêtres dans nos diocèses? Soyons attentifs aux homélies des pères chaque fois que nous avons la chance de participer à la messe. Les associations des jeunes sur ma paroisse sont-elles des fraternités où l’on partage effectivement les ressources, les peines et les joies, la recherche et l’action collectives ? Travaillons-y. Combien de fois allons-nous à la messe par semaine. Faisons l’effort de participer tous les jours à l’Eucharistie, surtout durant la cinquantaine pascale. Pour un effort personnel, je nous propose de réciter chaque jour notre chapelet et rendre visite au Saint Sacrement.

Chers jeunes, frères et sœurs en Christ, pour nous chrétiens, la Résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ est une mission, une mission de témoignage concret de la foi et de la communion. Et nous devons nous efforcer à vivre cet esprit de communion afin d’être les vrais témoins de la paix reçue de Jésus. Si non, comment pouvons-nous affirmer dans la foi qu’en Jésus-Christ ressuscité a surgi une vie nouvelle, si chacun de nous demeure individualiste dans sa richesse comme dans sa misère ? Quel témoignage crédible de la Résurrection donnons-nous au monde lorsque nous ne garantissons pas la paix autour de nous et ne vivons pas la communion ?  Ma foi en la résurrection de Jésus-Christ transforme t-elle ma vie ? Si non, ne dois-je pas m’interroger sur la qualité et l’authenticité de ma foi ? Et c’est à nous les jeunes, espoir de l’Eglise, de redonner à nos communautés chrétiennes, à nos communautés de base sa vraie identité. Il nous revient d’être les vrais témoins de la paix et de la communion que nous apporte la Résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. Au cœur de chaque Eucharistie, demandons à Jésus de ranimer notre foi, celle de la jeunesse, pour que nous formions une vraie communauté de foi et de communion, à  l’image de l’Eglise primitive.

Père Georges Willibrord GAYET, gayetleparisien@yahoo.fr (00229 97 26 31 54)


jeudi 5 avril 2012

L'EUCHARISTIE : SOURCE ET SOMMET DE LA VIE ECCLESIALE (CEC 1324-1327)

1324  L'Eucharistie est "source et sommet de toute la vie chrétienne" (LG 11). "Les autres sacrements ainsi que tous les ministères ecclésiaux et les tâches apostoliques sont tous liés à l'Eucharistie et ordonnés à elle. Car la sainte Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l'Eglise, c'est-à-dire le Christ lui-même, notre Pâque" (PO 5).

1325  "La communion de vie avec Dieu et l'unité du peuple de Dieu, par lesquelles l'Eglise est elle-même, l'Eucharistie les signifie et les réalise. En elle se trouve le sommet à la fois de l'action par laquelle, dans le Christ, Dieu sanctifie le monde, et du culte qu'en l'Esprit Saint les hommes rendent au Christ et, par lui, au Père" (CdR, instr. "Eucharisticum mysterium" 6).

1326  Enfin, par la célébration eucharistique nous nous unissons déjà à la liturgie du ciel et nous anticipons la vie éternelle quand Dieu sera tout en tous (cf. 1Co 15,28).

1327  Bref, l'Eucharistie est le résumé et la somme de notre foi: "Notre manière de penser s'accorde avec l'Eucharistie, et l'Eucharistie en retour confirme notre manière de penser" (S. Irénée, hær. 4,18,5).

CEC = Catéchisme de l'Eglise Catholique

COMMENT EST APPELLE LE SACREMENT DE L’EUCHARISTIE (CEC 1328-1332)

1328  La richesse inépuisable de ce sacrement s'exprime dans les différents noms qu'on lui donne. Chacun de ces noms en évoque certains aspects. On l'appelle:

  Eucharistie parce qu'il est action de grâces à Dieu. Les mots "eucharistein" (Lc 22,19 1Co 11,24) et "eulogein" (Mt 26,26 Mc 14,22) rappellent les bénédictions juives qui proclament - surtout pendant le repas - les oeuvres de Dieu: la création, la rédemption et la sanctification.

1329  Repas du Seigneur (cf. 1Co 11,20) parce qu'il s'agit de la Cène que le Seigneur a pris avec ses disciples la veille de sa passion et de l'anticipation du repas des noces de l'Agneau (cf. Ap 19,9) dans la Jérusalem céleste.
Fraction du Pain parce que ce rite, propre au repas juif, a été utilisé par Jésus lorsqu'il bénissait et distribuait le pain en maître de table (cf. Mt 14,19 15,36 Mc 8,6 8,19), surtout lors de la dernière Cène (cf. Mt 26,26 1Co 11,24). C'est à ce geste que les disciples le reconnaîtront après sa résurrection (cf. Lc 24,13-35), et c'est de cette expression que les premiers chrétiens désigneront leurs assemblées eucharistiques (cf. Ac 2,42 2,46 20,7 20,11). Ils signifient par là que tous ceux qui mangent à l'unique pain rompu, le Christ, entrent en communion avec Lui et ne forment plus qu'un seul corps en Lui (cf. 1Co 10,16-17).

  Assemblée eucharistique ("synaxis") parce que l'Eucharistie est célébrée en l'assemblée des fidèles, expression visible de l'Eglise (cf. 1Co 11,17-34).

1330
 Mémorial de la passion et de la résurrection du Seigneur.

  Saint Sacrifice, parce qu'il actualise l'unique sacrifice du Christ Sauveur et qu'il inclut l'offrande de l'Eglise; ou encore saint sacrifice de la messe, "sacrifice de louange" (He 13,15 cf. Ps 116,13 116,17), sacrifice spirituel (cf. 1P 2,5), sacrifice pur (cf. Ml 1,11) et saint, puisqu'il achève et dépasse tous les sacrifices de l'Ancienne Alliance.

  Sainte et divine Liturgie, parce que toute la liturgie de l'Eglise trouve son centre et son expression la plus dense dans la célébration de ce sacrement; c'est dans le même sens qu'on l'appelle aussi célébration des Saints Mystères. On parle aussi du Très Saint Sacrement parce qu'il est le sacrement des sacrements. On désigne de ce nom les espèces eucharistiques gardées dans le tabernacle.

1331  Communion, parce que c'est par ce sacrement que nous nous unissons au Christ qui nous rend participants de son Corps et de son Sang pour former un seul corps (cf. 1Co 10,16-17); on l'appelle encore les choses saintes ("ta hagia; sancta") (Const. App. 8,13, 12 Didaché 9,5 10,6) - c'est le sens premier de la "communion des saints" dont parle le Symbole des Apôtres -, pain des anges, pain du ciel, médicament d'immortalité (S. Ignace d'Antioche, Ep 20,2), viatique ...

1332  Sainte Messe parce que la liturgie dans laquelle s'est accompli le mystère du salut, se termine par l'envoi des fidèles ("missio") afin qu'ils accomplissent la volonté de Dieu dans leur vie quotidienne.

CEC = Catéchisme de l'Eglise Catholique

Les fruits de la communion (CEC 1391-1398)

1391  La communion accroît notre union au Christ. Recevoir l'Eucharistie dans la communion porte comme fruit principal l'union intime au Christ Jésus. Le Seigneur dit en effet: "Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en moi et moi en lui" (Jn 6,56). La vie en Christ trouve son fondement dans le banquet eucharistique: "De même qu'envoyé par le Père, qui est vivant, moi, je vis par le Père, de même, celui qui me mange, vivra, lui aussi, par moi" (Jn 6,57):

Lorsque dans les fêtes du Seigneur les fidèles reçoivent le Corps du Fils, ils proclament les uns aux autres la Bonne Nouvelle que les arrhes de la vie sont donnés, comme lorsque l'ange dit à Marie de Magdala: "Le Christ est ressuscité!" Voici que maintenant aussi la vie et la résurrection sont conférées à celui qui reçoit le Christ (Fanqîth, Office syriaque d'Antioche, volume 1, Commun, 237a-b).

1392  Ce que l'aliment matériel produit dans notre vie corporelle, la communion le réalise de façon admirable dans notre vie spirituelle. La communion à la Chair du Christ ressuscité, "vivifiée par l'Esprit Saint et vivifiante" (PO 5), conserve, accroît et renouvelle la vie de grâce reçue au Baptême. Cette croissance de la vie chrétienne a besoin d'être nourrie par la communion eucharistique, pain de notre pèlerinage, jusqu'au moment de la mort, où il nous sera donné comme viatique.

1393  La communion nous sépare du péché. Le Corps du Christ que nous recevons dans la communion est "livré pour nous", et le Sang que nous buvons, est "versé pour la multitude en rémission des péchés". C'est pourquoi l'Eucharistie ne peut pas nous unir au Christ sans nous purifier en même temps des péchés commis et nous préserver des péchés futurs:

"Chaque fois que nous le recevons, nous annonçons la mort du Seigneur" (1Co 11,26). Si nous annonçons la mort du Seigneur, nous annonçons la rémission des péchés. Si, chaque fois que son Sang est répandu, il est répandu pour la rémission des péchés, je dois toujours le recevoir, pour que toujours il remette mes péchés. Moi qui pèche toujours, je dois avoir toujours un remède (S. Ambroise, sacr. 4,28).

1394  Comme la nourriture corporelle sert à restaurer la perte des forces, l'Eucharistie fortifie la charité qui, dans la vie quotidienne, tend à s'affaiblir; et cette charité vivifiée efface les péchés véniels (cf. Cc. Trente: DS 1638). En se donnant à nous, le Christ ravive notre amour et nous rend capables de rompre les attachements désordonnés aux créatures et de nous enraciner en Lui:

Puisque le Christ est mort pour nous par amour, lorsque nous faisons mémoire de sa mort au moment du sacrifice, nous demandons que l'amour nous soit accordé par la venue du Saint-Esprit; nous prions humblement qu'en vertu de cet amour, par lequel le Christ a voulu mourir pour nous, nous aussi, en recevant la grâce du Saint-Esprit, nous puissions considérer le monde comme crucifié pour nous, et être nous-mêmes crucifiés pour le monde... Ayant reçu le don de l'amour, mourons au péché et vivons pour Dieu (S. Fulgence de Ruspe, Fab. 28,16-19).

1395  Par la même charité qu'elle allume en nous, l'Eucharistie nous préserve des péchés mortels futurs. Plus nous participons à la vie du Christ et plus nous progressons dans son amitié, plus il nous est difficile de rompre avec Lui par le péché mortel. L'Eucharistie n'est pas ordonnée au pardon des péchés mortels. Ceci est propre au sacrement de la Réconciliation. Le propre de l'Eucharistie est d'être le sacrement de ceux qui sont dans la pleine communion de l'Eglise.

1396  L'unité du Corps mystique: l'Eucharistie fait l'Eglise. Ceux qui reçoivent l'Eucharistie sont unis plus étroitement au Christ. Par là même, le Christ les unit à tous les fidèles en un seul corps: l'Eglise. La communion renouvelle, fortifie, approfondit cette incorporation à l'Eglise déjà réalisée par le Baptême. Dans le Baptême nous avons été appelés à ne faire qu'un seul corps (cf. 1Co 12,13). L'Eucharistie réalise cet appel: "La coupe de bénédiction que nous bénissons n'est-elle pas communion au Sang du Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au Corps du Christ? Puisqu'il n'y a qu'un pain, à nous tous nous ne formons qu'un corps, car tous nous avons part à ce pain unique" (1Co 10,16-17):
Si vous êtes le corps du Christ et ses membres, c'est votre sacrement qui est placé sur la table du Seigneur, vous recevez votre sacrement. Vous répondez "Amen" ("oui, c'est vrai!") à ce que vous recevez, et vous y souscrivez en répondant. Tu entends ce mot: "le Corps du Christ" et tu réponds: "Amen". Sois donc un membre du Christ pour que soit vrai ton Amen (S. Augustin, serm. 272).

1397  L'Eucharistie engage envers les pauvres: Pour recevoir dans la vérité le Corps et le Sang du Christ livrés pour nous, nous devons reconnaître le Christ dans les plus pauvres, Ses frères (cf. Mt 25,40):
Tu as goûté au sang du Seigneur et tu ne reconnais pas même ton frère. Tu déshonores cette table même, en ne jugeant pas digne de partager ta nourriture celui qui a été jugé digne de prendre part à cette table. Dieu t'a libéré de tous tes péchés et t'y a invité. Et toi, pas même alors, tu n'es devenu plus miséricordieux (S. Chrysostome, hom. in 1Co 27,4).

1398  L'Eucharistie et l'unité des chrétiens. Devant la grandeur de ce mystère, S. Augustin s'écrie: "O sacramentum pietatis! O signum unitatis! O vinculum caritatis!" (ev. Jo. 26,6,13 cf. SC 47). D'autant plus douloureuses se font ressentir les divisions de l'Eglise qui rompent la commune participation à la table du Seigneur, d'autant plus pressantes sont les prières au Seigneur pour que reviennent les jours de l'unité complète de tous ceux qui croient en Lui.

*CEC = Catéchisme de l’Eglise Catholique

dimanche 1 avril 2012

LE TRIDUUM PASCAL

Dans les 40 jours de carême, la dernière semaine qui nous conduit à la résurrection est appelée la Semaine Sainte. Dans cette Semaine Sainte, ses trois derniers jours forment le Triduum Pascal à savoir le jeudi saint, le vendredi saint et le samedi saint. Ces trois jours constituent les jours où le Christ a souffert, est mort et est ressuscité. Le triduum Pascal est le sommet de la liturgie catholique, de l’année liturgique :

Jeudi Saint : Après la célébration de la messe chrismale, au cours de laquelle nous assistons à la rénovation des promesses sacerdotales, à la bénédiction de l’huile des malades et de l’huile des catéchumènes, et à la consécration du Saint Chrême, nous entrons dans le premier jour le triduum pascal pour la célébration de la messe en mémoire de la Cène du Seigneur. Au cours de cette célébration nous revivons deux évènements très importants de notre foi :
1-    L’institution du Sacrement de l’Eucharistie qui nourrit les chrétiens de la vie divine du Christ et nous garde dans l’amour de Dieu.
2- L’institution du Sacrement  de l’ordre, Sacrement par lequel les hommes choisis et mis à part sont consacrés dans le sacerdoce pour servir leurs frères dans l’Eglise (les prêtres).
La Parole de Dieu de ce jour, met l’accent sur la communion dans la charité autour du repas sacré et sur le service dans l’amour, le testament du Christ Jésus laissé à ces disciples peu avant sa mort: « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ».
Le geste du lavement des pieds  nous rappelle que la charité est le signe de la présence de Dieu au milieu des hommes et que nous devons aimer nos frères, non pas seulement en parole ou en pensée, mais dans la réalité de nos actes.
Toute la nuit du Jeudi Saint, est appelée la nuit Sainte, marquée par le silence et par l’adoration devant le Saint-Sacrement, pour veiller avec le  Christ et compatir à sa passion jusqu’au Vendredi Saint.

Vendredi Saint est le deuxième jour du triduum.  Après le chemin de la croix, nous célébrons la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ. Ce n’est pas la célébration d’une messe car il n’y aura pas la consécration du pain et du vin. Ce n’est pas un jour de deuil ou de tristesse mais un jour de recueillement et de silence dans l’espérance de la Résurrection. Après la liturgie de la Parole qui se termine par la grande Prière Universelle, suit la vénération de la croix signe de notre salut.

Samedi Saint, c’est le troisième jour du triduum. C’est un jour de silence, de prière et d’espérance. Il nous conduit à la  grande veillée pascale qui marque  la résurrection de Jésus.

Chers jeunes, c’est pour nous que le Christ, jeune en âge a souffert la passion, est mort et est ressuscité. Je ne dois point manquer de compatir à sa Souffrance Rédemptrice. Pour cela, je dois participer, et ceci à l’heure, à la Cène du Seigneur, rester avec Jésus après la messe pour l’adoration. Il ne s’agira pas d’une adoration de quelques minutes, mais de toute la nuit. Je dois suivre le chemin de la croix et participer à la passion du Seigneur, signe de ma participation  à la souffrance du Christ. Je dois prier intensément pendant le triduum pour tous les jeunes qui souffrent ou qui vivent des situations  dramatiques, par exemple les jeunes malades physiquement et mentalement, les jeunes prisonniers etc… Chers jeunes, Jésus t’attend pour prendre ta part de souffrance à sa suite. Bonne semaine sainte à vous tous.


Père Georges Willibrord GAYET, gayetleparien@yahoo.fr (97 26 31 54)

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