"Espace dédié et consacré à la jeunesse catholique du diocèse de Porto-Novo!..."
"SAINTE THERESE DE L'ENFANT JESUS, PRIEZ POUR NOUS!..." " FERVENTE ANNEE LITURGIQUE & FRUCTUEUX TEMPS DE L'AVENT "
ANNEE DE LA FOI ! "Dieu nous aime. N’ayons pas peur de l’aimer. La foi se professe par la bouche et par le cœur, par la parole et par l’amour" Pape François "

mercredi 29 février 2012

Catéchèse

Chers @mis,
Nouvelle rubrique dans votre blogue. Toujours pour votre satisfaction!
En avant pour la vie chrétienne. Et bon temps de carême!
Le Bloguiste,
Rodingor

mardi 28 février 2012

"CHEMIN DE CROIX DE LA JEUNESSE"

Pour accompagner les jeunes mais aussi toutes les personnes de bonne volonté durant ce temps de Carême, l’aumônerie des jeunes vient d’éditer un parcours de chemin de Croix. Il est en vente
  • A l’évêché,
  • Au noviciat des soeurs SARC,
  • Dans la boutique d’objets de piété à côté de la paroisse de St F. Xavier,
  • et bientôt dans toutes les paroisses.
Père Aurel AV., L’Aumônier

A l'école du Youcat

PREMIERE SECTION

LES RAISONS DE CROIRE
Pourquoi nous sommes sur terre ?
Nous sommes sur terre pour connaitre et aimer Dieu, pour faire le bien selon sa volonté et pour parvenir un jour au ciel
Etre un homme signifie : venir de Dieu et aller vers Dieu. Notre origine remonte à plus haut que nos parents. Nous venons de Dieu dans lequel réside tout le bonheur du ciel et de la terre et nous sommes attendus dans la béatitude éternelle et sans limites. Nous vivons entre-temps sur cette terre. Nous sentons quelquefois la proximité de notre Créateur, mais souvent nous ne sentons rien du tout. Pour nous mettre sur la bonne route, Dieu a envoyé son Fils qui nous a libérés du péché, qui nous a sauvés de tout mal et qui nous conduit de manière infaillible dans la vraie vie. Il est le chemin, la vérité et la vie (Jn 14, 6)

Pourquoi Dieu nous a créés ?
Dieu nous a créés par un amour libre et désintéressé.
Quand quelqu’un aime, son cœur déborde. Il voudrait partager sa joie avec d’autres. Il tient cela de son Créateur. Bien que Dieu soit un mystère, il est cependant possible de l’évoquer à partir de notre expérience humaine et nous pouvons dire : il nous a créés en vertu du « trop-plein » de son amour. Il a voulu partager sa joie avec nous qui sommes les créatures de son amour.

NOUS LES HOMMES, NOUS SOMMES OUVERTS A DIEU
Pourquoi sommes-nous à la recherche de Dieu ?
Dieu a mis dans notre cœur le désir de le chercher et de trouver. Saint Augustin dit : « Tu nous a créés pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi. » Ce désir de Dieu, nous l’appelons religion.
Il est naturel qu’un être humain soit à la recherche de Dieu. Toute son aspiration vers la vérité et le bonheur est finalement une recherche vers ce qui le porte de manière absolue, le satisfait de manière absolue, le prend de manière absolue. Un être humain n’est totalement lui-même que lorsqu’il a trouvé Dieu. « Celui qui cherche la vérité cherche Dieu, qu’il en ait conscience ou non » (Sainte Edith Stein)

Pouvons-nous découvrir l’existence de Dieu avec notre raison ?
Oui. La raison humaine peut connaitre Dieu avec certitude.
Le monde ne peut avoir son origine et son but en lui-même. Dans tout ce qui existe, il y a plus que ce que l’on voit. L’ordre, la beauté et le développement du monde orientent le regard vers quelque chose qui nous dépasse. Ils l’orientent vers Dieu. Chaque être humain est ouvert au vrai, au bon et au beau. Il entend la voix de la conscience au fond de lui-même, elle pousse vers le bien et l’avertit du mal. Celui qui a la sagesse de suivre cette trace, trouve Dieu.

Pourquoi certaines personnes nient-elles l’existence de Dieu alors qu’elles peuvent le connaitre par la raison ?
Pour l’esprit humain, connaitre le Dieu invisible est un grand défi qui en fait reculer d’un. Beaucoup ne veulent pas reconnaitre Dieu parce que cela les obligent à changer de vie. Celui qui dit qu’il est absurde de se poser la question de Dieu simplifie la vie un peu trop vite.

Est-il vraiment possible de connaitre Dieu ? Peut-on parler de lui de manière juste ?
Bien que les hommes soient limités et que l’infinie grandeur de Dieu ne puisse jamais entrer dans les limites de leur intelligence humaine, ils peuvent cependant parler de lui d’une manière juste.
Parler de Dieu ne peut se faire qu’en ayant conscience de l’inadaptation de notre langage à la majesté divine. Il est donc nécessaire de purifier et d’améliorer sans cesse notre langage sur Dieu.
(A suivre...)

HOMELIE DU PAPE POUR LE MERCREDI DES CENDRES 2012

Vénérés Frères, chers frères et sœurs,
Par cette journée de pénitence et de jeûne du mercredi des cendres, nous commençons un chemin nouveau vers la Pâque de la résurrection : c’est le chemin du carême. Je voudrais m’arrêter un instant pour réfléchir sur le signe liturgique de la cendre, ce signe matériel, cet élément de la nature qui devient, dans la liturgie, un symbole sacré, très important en ce jour où commence notre itinéraire de carême. Autrefois, dans la culture juive, il était courant de se répandre des cendres sur la tête en signe de pénitence, et on y associait souvent l’usage de se revêtir de sacs ou de haillons. Pour nous, chrétiens, il n’y a que ce moment unique mais qui a une très grande importance rituelle et spirituelle.
La cendre est avant tout un de ces signes matériels qui font entrer le cosmos dans la liturgie. Parmi ceux-ci, les signes principaux sont évidemment ceux des sacrements : l’eau, l’huile, le pain et le vin, qui deviennent véritable matière sacramentelle, instrument par lequel se communique la grâce du Christ qui vient jusqu’à nous. La cendre, en revanche, est un signe non sacramentel, mais toujours lié à la prière et à la sanctification du peuple chrétien : en effet, une bénédiction spécifique des cendres – que nous ferons tout à l’heure -, avec deux possibilités de formules, est prévue, avant l’imposition individuelle des cendres sur la tête. Dans la prière, les cendres sont définies comme un « symbole austère » ; dans la seconde, on invoque directement sur elles la bénédiction, en faisant référence au texte du Livre de la Genèse, qui peut aussi accompagner le geste de l’imposition : « Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière » (Gn 3, 19).
Arrêtons-nous un moment sur ce passage de la Genèse. Il conclut le jugement prononcé par Dieu après le péché originel : Dieu maudit le serpent qui a fait tomber l’homme et la femme dans le péché ; puis il punit la femme en lui annonçant les douleurs de l’enfantement et une relation déséquilibrée avec son mari ; enfin, il punit l’homme, lui annonce la fatigue liée au travail et il maudit le sol. « Maudit soit le sol à cause de toi » (Gn 3, 17), à cause de ton péché. L’homme et la femme ne sont donc pas maudits directement comme l’est le serpent, mais à cause du péché d’Adam, c’est le sol, d’où a été tiré Adam, qui est maudit. Relisons le magnifique récit de la création de l’homme à partir de la terre : « Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la glaise du sol, il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l’homme devint un être vivant. Le Seigneur Dieu planta un jardin en Eden, à l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait modelé » (Gn 2, 7-8).
Voici donc que le signe de la cendre nous ramène à la grande fresque de la création, où il est dit que l’être humain est une unité singulière de matière et de souffle divin, à travers l’image de la poussière du sol modelée par Dieu et animée par son souffle, qui est insufflé dans les narines de la nouvelle créature. Nous pouvons observer comment, dans le récit de la Genèse, le symbole de la poussière subit une transformation négative à cause du péché. Avant la chute, le sol est une potentialité totalement bonne, irriguée par un flux (Gn 2,6) et capable, par l’action de Dieu, de faire pousser « toute espèce d’arbres séduisants à voir et bons à manger » (Gn 2, 9) ; en revanche, après la chute et la malédiction divine qui s’ensuit, il produira « épines et chardons » et n’accordera ses fruits à l’homme qu’en échange de « peine » et de « la sueur de [son] visage » (Gn 3, 17-18). La poussière de la terre ne rappelle plus le geste créateur de Dieu, tout ouvert à la vie, mais devient le signe d’un destin de mort inexorable : « Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière » (Gen 3, 19).
Il est évident, dans le texte biblique, que la terre participe à la destinée de l’homme. A ce sujet, saint Jean Chrysostome dit dans une des ses homélies : « Observons comment le péché de l'homme a changé pour lui toutes les conditions premières de la vie » (Homélies sur la Genèse 17, 9). Cette malédiction du sol a une fonction médicinale pour l’homme qui, du fait des « résistances » que lui oppose la terre, devrait être aidé à se maintenir à l’intérieur de ses propres limites et à reconnaître sa propre nature (cf. ibid). C’est ainsi que s’exprime, dans une belle synthèse, un autre commentaire ancien : « Adam avait été créé pur par Dieu, pour le servir, et les autres créatures lui avaient été données pour son service. Il avait été établi en effet, seigneur et roi de toutes les créatures. Mais quand la parole maligne s'approcha de lui et s'entretint avec lui, il ne l'accueillit d'abord qu'extérieurement, par l'ouïe, puis elle pénétra en lui par son cœur et s'empara de toute sa substance. Quand il fut réduit en captivité, toute la création qui le servait et lui était soumise, devint captive avec lui » (Pseudo-Macaire, Homélies 11, 5).
Nous venons de dire, en citant Chrysostome, que la malédiction du sol a une fonction « médicinale ». Cela signifie que l’intention de Dieu, qui est toujours bénéfique, est plus profonde que sa malédiction. En effet, celle-ci est due non à Dieu mais au péché, cependant Dieu ne peut pas ne pas l’infliger, parce qu’elle respecte la liberté de l’homme et ses conséquences, mêmes négatives. Et donc, à l’intérieur de la punition, et aussi à l’intérieur de la malédiction du sol, il reste une intention bonne qui vient de Dieu. Quand il dit à l’homme : « Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise », en même temps qu’une juste punition, il désire aussi annoncer une voie de salut, qui passera justement à travers la terre, à travers cette « poussière », cette « chair » qui sera assumée par le Verbe. C’est dans cette perspective salvifique que la parole de la Genèse est reprise par la liturgie du mercredi des cendres : comme une invitation à la pénitence, à l’humilité, à garder présente notre condition mortelle, non pour tomber dans le désespoir, mais au contraire pour accueillir, justement dans notre condition mortelle, l’incroyable proximité de Dieu qui, au-delà de la mort, ouvre un passage vers la résurrection, vers le paradis enfin retrouvé. Un texte d’Origène nous oriente dans ce sens : « Ce qui, à l’origine était chair, de la terre, un homme de poussière (cf. 1 Co 15,47), et qui a été dissout par la mort, et de nouveau fait poussière et cendre – en effet, il est écrit : tu es poussière et tu retourneras à la poussière - est ressuscité de nouveau à partir de la terre. Ensuite, selon les mérites de l’âme qui habite le corps, la personne progresse vers la gloire dans un corps spirituel » (Traité des Principes, 3, 6, 5 : Sch, 268, 248)
Les « mérites de l’âme » dont parle Origène, sont nécessaires ; mais les mérites du Christ sont fondamentaux, ils sont l’efficacité de son mystère pascal. Saint Paul nous en a offert une formulation synthétique dans la seconde lecture : « Celui qui n’avait pas connu le péché, Il l’a fait péché pour nous, afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu » (2 Co 5, 21). La possibilité du pardon pour nous dépend essentiellement du fait que Dieu lui-même, dans la personne de son Fils, a voulu partager notre condition, mais sans la corruption du péché. Et le Père l’a ressuscité par la puissance de son Esprit-Saint et Jésus, nouvel Adam, est devenu « esprit vivifiant » (1 Co 15, 45), prémices de la nouvelle création. Le même Esprit, qui a ressuscité Jésus d’entre les morts, peut transformer nos cœurs de pierre en cœurs de chair (Cf. Ez 36, 26). Nous l’avons évoqué tout à l’heure avec le psaume du Miserere : « Dieu, crée pour moi un cœur pur, restaure en moi un esprit ferme ; ne me repousse pas loin de ta face, ne m’enlève pas ton esprit de sainteté » (Ps 50 12-13). Ce Dieu qui a chassé nos premiers parents de l’Eden, a envoyé son propre Fils sur notre terre dévastée par le péché, il ne l’a pas épargné, afin que nous, les enfants prodigues, nous puissions revenir, repentants et rachetés par sa miséricorde, dans notre vraie patrie. Qu’il en soit ainsi pour chacun de nous, pour tous les croyants, pour tous les hommes qui reconnaissent humblement qu’ils ont besoin d’être sauvés. Amen.

mardi 21 février 2012

A L'ECOLE DU YOUCAT


INTRODUCTION (Suite)
Pourquoi raconter tout cela? Lors de l’élaboration du Catéchisme de l’Eglise catholique, force avait été de constater qu’il y avait non seulement des différences entre les continents et les cultures, mais surtout que toute société comportait en elle-même des cloisonnements : il y a des différences de mentalité entre l’ouvrier et le paysan, le physicien et le philologue, l’entrepreneur et le journaliste, les jeunes et les personnes âgées. Nous avons donc dû opter pour un niveau de langage et de réflexion dépassant toutes ces différences, pour nous situer dans un registre commun à tous, tenant compte de toutes ces diversités. Nous avons alors eu de plus en plus la conviction qu’il fallait éditer des traductions de ce texte à l’adresse des populations du monde entier, pour les interpeller dans leur cheminement et leur questionnement personnels.
Aux JMJ, à Rome, Toronto, Cologne, Sydney, se sont rencontrés les jeunes gens du monde entier qui veulent croire, qui cherchent Dieu, qui aiment le Christ et qui veulent suivre son chemin. C’est dans ce contexte que nous nous sommes demandé s’il ne fallait pas essayer de rédiger le Catéchisme de l’Eglise catholique dans le langage des jeunes, de propager son message dans le monde des jeunes d’aujourd’hui. Naturellement, la jeunesse du monde actuel, une fois de plus, est extrêmement diverse. Ainsi sous la direction experte du Cardinal-Archevêque de Vienne, Chritoph Schӧnborn, un « YOUCAT » pour les jeunes a vu le jour. J’espère que de nombreux jeunes seront enthousiasmés par ce livre.

Beaucoup me disent : cela n’intéresse pas les jeunes d’aujourd’hui. Je conteste cette idée et je suis certain d’avoir raison ; les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas aussi superficiels qu’on le dit d’eux. Ils veulent savoir ce qui importe vraiment dans la vie. Un roman policier est passionnant parce qu’il nous entraine dans le destin d’autres personnes, un destin qui pourrait  aussi être le nôtre. Ce livre est passionnant parce qu’il nous parle de notre propre destin et qu’il concerne par conséquent profondément chacun d’entre nous.

Je vous invite donc : étudiez le catéchisme. C’est ce que je souhaite de tout mon cœur.  Ce catéchisme ne vous propose pas la facilité. En effet, il vous demande de changer de vie. Il vous livre le message de l’Evangile, celui de la « perle fine » (Mt 13, 46), pour laquelle on doit tout donner. Je vous demande donc : étudiez le catéchisme avec passion et persévérance ! Consacrez-lui du temps ! Etudiez dans le silence de vos chambres, lisez-le à deux, si vous avez un(e) ami(e), formez des groupes de réflexion, créez des réseaux  d’échanges sur Internet. En tout cas, ne cessez pas de parler de votre foi !

Vous devez savoir en quoi vous croyez. Vous devez connaitre votre foi avec la même précision que celle du spécialiste en informatique qui connait le système d’exploitation d’un ordinateur. Vous devez la comprendre  comme un bon musicien comprend sa partition. Vous devez être encore plus enracinés dans votre foi que la génération de vos parents, pour affronter avec courage et détermination les défis et les tentations de notre époque. Vous avez besoin de l’aide de Dieu si vous ne voulez pas succomber aux séductions de la consommation, ni que votre amour soit entaché par la pornographie, si vous ne voulez pas trahir les faibles et rester indifférents aux victimes de la vie.

Si à présent vous voulez vous consacrer assidûment à l’étude du catéchisme, je voudrais vous donner un conseil : vous savez tous à quel point la communauté des croyants a été blessée ces derniers temps par des attaques malveillantes, par l’intrusion profonde du péché dans le cœur même de l’Eglise. N’en tirez pas prétexte pour fuir le regard de Dieu ! Vous êtes, vous-même, le Corps du Christ, vous l’Eglise ! Faites entrer dans l’Eglise le feu brûlant de votre amour, chaque fois que des hommes auront défiguré son visage, soyez d’Un zèle sans nonchalance, dans la ferveur de l’esprit, au service du Seigneur ! (Rm 12,11) Quand Israël  fut au plus bas dans son histoire, Dieu n’a pas appelé à son secours les puissants et les grands de ce monde, mais un  jeune homme du nom de Jérémie. Jérémie ne se sentait pas à la hauteur : Ah ! Seigneur Dieu, vraiment, je ne sais pas parler, car je suis un enfant (Jr 1, 6) Mais Dieu resta inflexible : Ne dis pas : Je suis un enfant ! Car vers tous ceux qui à qui je t’enverrai, tu iras, et tout ce que je t’ordonnerai, tu le diras (Jr 1, 7).

Je vous bénis et je prie chaque jour pour vous tous.

lundi 20 février 2012

RECEPTION OFFICIELLE DE L’EXHORTATION APOSTOLIQUE AFRICAE MUNUS A PORTO-NOVO: LA JEUNESSE AU RENDEZ-VOUS

Réception de Africae munus des mains de Monseigneur
Le pèlerinage marial de Maria-Tokpa, célébré ce 19 février 2012 a connu un cachet particulier. En effet, Mgr René-Marie EHOUZOU notre évêque a décidé de procéder à la remise officielle de l’exhortation apostolique Africae munus à la famille chrétienne diocésaine représentée à divers niveaux. Etaient concernées les représentations des doyennés, des religieuses, de la jeunesse, Centre Songhaï, des cadres et personnalités politiques, de la catéchèse. Chaque fois passaient le curé doyen ou le père aumônier et deux fidèles, les religieuses à leur tour.

Pamphile - P. Aurel - Lionelle
Pour représenter la jeunesse, le père aumônier Aurel AVOCETIEN était encadré de Lionelle TOMAVO (présidente de la coordination des jeunes de Tokpota) pour représenter les jeunes filles et Pamphile HOUNWANOU (président de la coordination des jeunes de Sèkandji) pour représenter les jeunes hommes.

Pour la jeunesse ceci constitue un appel à posséder, lire et étudier de fond en comble le texte de Africae munus afin de donner l’orientation adéquate à leur engagement ecclésial.

A l’aumônerie le travail avait déjà commencé avec la conférence de l’Assemblé générale du 10 janvier dernier : « Jeune à l’école de la réconciliation de la justice et de la paix ». La recollection de carême proposée aussi allait dans ce sens : « Dieu nous a réconciliés avec lui par le Christ et, a nous-mêmes, confie l’œuvre de la réconciliation » (Cf. 2Co 5,18).

Certainement que les prochaines activités en porteront aussi la marque. Nous sommes invités à aller toujours plus loin, toujours plus haut.

Père Aurel AVOCETIEN

samedi 18 février 2012

Recollection de Carême aux Jeunes

 « DIEU NOUS A RECONCILIES AVEC LUI PAR LE CHRIST ET, A NOUS-MÊMES, CONFIE L’ŒUVRE DE LA RECONCILIATION » (Cf. 2Co 5,18)
 

Nous commençons le Temps de Carême, un temps de grâce que le Seigneur accorde à Chacun de nous comme une invitation à changer de vie, à mettre de l’ordre dans notre cœur, à nous convertir : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » (Mc 1,15). Voilà l’appel qui retentit dans l’Evangile du 1er dimanche de carême de cette année (B). Cet appel ne doit pas tomber dans le vide ou s’étouffer dans le flot de nos préoccupations matérielles et existentielles. Quelle orientation concrète pouvons-nous donc donner à notre démarche de conversion au cours de ce carême 2012 ? Le contexte ecclésial de la réception de l’Exhortation post Synodale Africae Munus (AM) nous motive à aborder à nouveau la question de la réconciliation à travers le thème suivant : "Dieu nous a réconciliés avec lui par le Christ et, à nous-mêmes, confie l'œuvre de la réconciliation" (Cf. 2Co 5,18).



1- « Dieu nous a réconciliés avec lui par le Christ… » : Jésus agent de l’œuvre de réconciliation initiée par Dieu son Père

  Nous voudrions simplement reproduire intégralement ici un extrait de l’exhortation apostolique Africae Munus où le Pape Benoît XVI fait un commentaire clair très enrichissant du thème de notre recollection :

C’est la grâce de Dieu qui nous donne un cœur nouveau et qui nous réconcilie avec lui et avec les autres. C’est le Christ qui a rétabli l’humanité dans l’amour du Père. La réconciliation prend donc sa source dans cet amour ; elle naît de l’initiative du Père de renouer la relation avec l’humanité, relation rompue par le péché de l’homme. En Jésus-Christ, « dans sa vie et dans son ministère, mais, spécialement, dans sa mort et sa résurrection, l’Apôtre Paul avait vu Dieu réconcilier le monde (toutes les choses sous le ciel et sur la terre) avec lui-même, ne tenant plus compte des fautes des hommes (cf. 2 Co 5, 19 ; Rm 5, 10 ; Col 1, 21-22). L’Apôtre avait vu Dieu réconcilier les Juifs et les Gentils avec lui-même, créant un homme nouveau à la place des deux peuples (cf. Ep 2, 15 ; 3, 6). Ainsi, l’expérience de la réconciliation établit la communion à deux niveaux : d’une part la communion entre Dieu et les hommes, et d’autre part, du fait que l’expérience de réconciliation nous fait aussi (nous, l’humanité réconciliée) “ambassadeurs de réconciliation”, elle rétablit également la communion entre les hommes ». « Ainsi, la réconciliation ne se limite pas au dessein de Dieu de ramener à lui dans le Christ l’humanité séparée et souillée par le péché, à travers le pardon des fautes et par amour. C’est aussi la restauration des relations entre les hommes au moyen de la résolution des différends et la suppression des obstacles à leurs relations grâce à leur expérience de l’amour de Dieu ». [1]



Suite à la désobéissance de l’homme, Dieu le Père a donc pris l’initiative de nous réconcilier avec lui ; il l’a réalisé en Jésus-Christ son Fils, et nous envoie à notre tour en mission de réconciliation.



2- « … A nous-mêmes, (il) confie l'œuvre de la réconciliation » : Le chrétien et sa mission de réconciliation

Le temps de carême nous offre l’occasion privilégiée de mettre en œuvre la mission de réconciliation qui nous est confiée. L’assemblée synodale nous propose de suivre une triple démarche assez intéressante à savoir : la réconciliation avec soi-même ; la réconciliation avec les autres ; la réconciliation avec Dieu.



2-1. La réconciliation avec soi-même

Cette expression n’est pas courante et pose à beaucoup une question de sens : comment peut-on se réconcilier avec soi ? N’est-ce pas que cela suppose-il qu’on peut s’offenser soi-même ? Loin de nous lancer dans ce débat, nous allons simplement souligner en quoi consiste cette réconciliation avec soi-même.

Se réconcilier avec soi-même, c’est retrouver sa vraie identité et y correspondre ; c’est vivre la vérité de son être. Qui suis-je réellement ? Est-ce que je suis « moi », ou bien je vis et je pense par les autres ? Est-ce que j’ai de la personnalité, ou biens je me laisse entrainer, je suis aveuglement les autres, je me cache derrière l’influence de la personnalité des autres ? Est-ce que je suis sincère avec moi-même ou bien je vis dans la duplicité ? Suis-je responsable, libre et conscient dans mes actes ?

Qui suis-je ? Je suis X et non Y ; je suis chrétien et non animiste, musulman ou autre… Je suis jeune et non enfant ou vieux. Pour moi, me réconcilier avec moi-même sera de faire l’effort de vivre réellement en tant X, jeune chrétien, et donc d’oser opérer les choix qu’impose cette identité. Notre jeunesse chrétienne a besoin de retrouver son identité propre qui se fonde sur le Christ, au lieu de se travestir avec des contre-modèles atypiques qui l’éloigne de l’essentiel.

L’effort de réconciliation n’est pas seulement réflexif, il devra s’ouvrir aussi sur le prochain, d’où la réconciliation avec les autres



2-2. La réconciliation avec les autres

« Les autres », ce sont : mon prochain, mes frères et sœurs, mon camarade de classe, mon collègue de service, ceux qui sont dans la même association ou le même groupe que moi, ceux qui sont dans mon quartier, toutes les personnes que je rencontre ou avec qui j’ai une relation quelconque, hommes ou femmes, grands ou petits, riches ou pauvres.

Bien souvent, beaucoup de situations voulues ou non nous opposent à eux et dégradent profondément nos relations, en engendrant des conflits. On peut citer : les conflits d’intérêts, l’ambition démesurée, l’orgueil, l’argent, les injustices et humiliations, les querelles d’attribution de rôles et de responsabilités dans les groupes, la gestion opaque des biens matériels du groupe, les conflits de générations…

Ces situations créent des lésions graves et des ruptures dans nos cœurs et dans nos communautés. Ce temps de carême nous offre l’heureuse occasion de la réparation, de la réconciliation avec tous, pour que la paix règne. C’est à nous de faire la démarche et d’aller vers les autres pour leur tendre la main et leur proposer la paix (rappelez vous la parole du Christ : « Quand donc tu t’avances pour présenter à l’autel ton offrande, si tu te souviens que ton frère a quelque chose à te reprocher, laisse là devant l’autel ton offrande, et va d’abord te réconcilier avec ton frère. Ensuite tu reviendras présenter ton offrande » (Mt 5,23-24). La réconciliation avec Dieu passe nécessairement par la réconciliation avec le prochain. Amour, vérité, justice, humilité… doivent gouverner au plus haut degré notre agir. Nous ne pouvons pas nous approcher du Seigneur dans les sacrements surtout de l’Eucharistie, si nous cultivons la mésentente, la discorde, la haine, la division (Rappelez-vous les paroles de St Paul : « Nous sommes plusieurs, mais nous devenons un seul corps, car il n’y a qu’un seul pain et tous nous participons du même pain » (1Co 10,17). La réconciliation avec le prochain exige de notre part une bonne volonté, une disposition de cœur et disponibilité d’écoute et de pardon. Cela doit se ressentir dans un certain nombre de comportements :

§  Par rapport à nos parents et éducateurs, nous devons retrouver et garder notre place d’enfants et d’apprenants dans l’obéissance et la docilité.

§  Es-tu un responsable, n’oublie pas que tu es au service et non au-dessus de tous et que tu dois donner le bon exemple ; tous, responsable et membres, devront se soumettre aux statuts ou règlement.

§  Les adultes et les personnes âgées de nos communautés ne sont pas nos égaux ou, pire, nos rivaux ; même s’ils ne pensent pas comme nous, ne cherchons pas à nous opposer à eux, mais plutôt entrer en dialogue avec eux pour un enrichissement réciproque dans le respect et l’ouverture.

§  Le respect de la dignité, de l’amour propre les uns des autres ou du bien propre des autres est indispensable.

§  La correction fraternelle : accepter les remarques et savoir aussi les faire avec tact et délicatesse.

§  Ne passer se laisser aller aux ambitions démesurées. Le Pape nous nous le dit assez clairement : « Chers jeunes, des sollicitations de toutes sortes : idéologies, sectes, argents, drogue, sexe facile, violence…, peuvent vous tenter. Soyez vigilants. »[2]

§  Développer l’entraide mutuelle, l’esprit d’équipe, de coopération et de collaboration

§  Le sens et la culture du pardon donné et reçu devront briser nos élans de haine, de vengeance, de rancœur et de rancune.



2-3. La réconciliation avec Dieu

« Laisser vous réconcilier avec Dieu » (2Co 5,20b) Le lieu par excellence de la réconciliation avec Dieu est le Sacrement de Pénitence qui nous offre l’occasion d’expérimenter l’inépuisable miséricorde d’un Dieu qui nous aime. « Célébré dans la foi, ce sacrement est suffisant pour nous réconcilier avec Dieu et le prochain »[3] Voilà pourquoi, le Pape nous invite à « vivre la vérité du Sacrement de la pénitence et de la réconciliation »[4]. Autrement dit, nous devons nous confesser, bien le faire, apprendre ou réapprendre à bien le faire.

Il s’agit de revoir la fréquence de nos confessions, au minimum une fois par mois. Il ne suffira pas d’attendre la grande ‘’confession pascale’’. Il est fortement recommander de se confesser déjà tout au début du temps de carême pour prendre un bon départ ; une autre confession nous permettra de faire un bilan à mi-parcours et nous préparera à la confession pascale vers la fin des 40 jours.

Chaque confession nécessite une préparation préalable : Sprier et méditer la Parole de Dieu, Sfaire un examen de conscience fouillé, rigoureux et précis, Ss’avouer à soi-même ses propres fautes, ne banaliser ou relativiser aucun péché, Sles regretter sincèrement (contrition), Sprendre la résolution de ne plus les commettre, se soustraire à temps aux occasions de péché et ne pas les créer soi-même, Saller vers un confesseur, Saccomplir la pénitence.



Chers amis jeunes, la réconciliation avec soi-même, avec les autres et avec Dieu, constitue un ensemble homogène dans un mouvement de corrélation continue. Il n’y a pas de vraie réconciliation avec Dieu si on n’a pas pris le temps de faire l’unité en soi-même et avec les autres. L’effort de réconciliation avec soi-même et avec le prochain est un impératif qui nous vient de Dieu et nous renvoie à lui. Nous sommes désormais les ambassadeurs de la réconciliation. Voici pour nous le temps de la grâce, le temps du Salut. Saisissons-le à pleines mains et à cœur joie. Bon et fructueux temps de Carême à tous !                                                       

Père Ghislain MAFORIKAN



[1] AM n°24
[2] AM n°63
[3] AM n°33
[4] AM,n°33

vendredi 10 février 2012

A L'ECOLE DU YOUCAT

Chers amis jeunes,
Nous vous avions promis le Youcat. Nous nous sommes donnés les moyens de vous l'offrir grâce à la généreuse disponibilité d'un jeune qui a pris de son temps pour nous faire la saisie. Je le remercie en votre nom et en mon nom personnel.
Pour partager avec vous ce riche enseignement catéchétique, nous vous le servirons par ration mesurée en commençant par l'introduction afin que vous rentriez progressivement dans l'intelligence du document, document au demeurant très intérressant et accessible à la lecture. C'est parti!


INTRODUCTION


Chers Jeunes amis

Je vous recommande, en ce jour, la lecture d’un livre peu habituel. Peu habituel par son contenu, mais aussi par le contexte dans lequel il a été créé. Je tiens à vous relater son origine car cela vous permettre de comprendre ce qui fait sa spécificité.

Ce livre a, pour ainsi dire,  été créé à partir d’un autre livre, dont l’élaboration remonte aux années 1980. C’était pour l’Eglise, comme pour la société mondiale, une époque difficile, dans laquelle de nouvelles orientations s’imposaient pour affronter l’avenir. Après le concile Vatican II (1962-1965) et dans un climat de mutations culturelles, beaucoup ne savaient plus très bien en quoi les chrétiens croyaient vraiment, ce qu’était l’enseignement de l’Eglise et si elle avait quelque chose à enseigner ; on se demandait comment tout cela pouvait s’intégrer dans une culture profondément transformée. Le christianisme en tant que tel n’est-il pas dépassé ? Peut-on, raisonnablement, aujourd’hui encore, être croyant ? Telles étaient les questions que même des bons chrétiens se posaient.

Le Pape Jean-Paul II a pris à l’époque une décision audacieuse. Il a voulu que des évêques du monde entier écrivent ensemble  un livre dans lequel ils répondraient à toutes les questions. Il me confia la tâche de coordonner le travail des évêques et de veiller à ce que, à partir de leurs contributions, un livre, un véritable livre, et non pas une compilation de textes divers, voie le jour. Ce livre allait porter le titre un peu vieillot de Catéchisme de l’Eglise catholique, mais il devait être attractif et novateur. Il devait montrer ce en quoi l’Eglise Catholique croit aujourd’hui et en quoi la foi n’est pas en contradiction avec la raison.

J’étais effrayé à l’idée de cette mission. Je dois l’avouer, je doutais de ses chances de réussite. En effet, comment faire en sorte que les auteurs, dispersés dans le monde entier, puissent réaliser ensemble un livre accessible à tous ? Comment des personnes vivant sur des continents différents, non seulement géographiquement mais aussi intellectuellement et spirituellement, pouvaient-elles produire ensemble un texte ayant une cohérence interne et compréhensible sur tous les continents ? A cela, il faut ajouter que ces évêques ne devraient pas travailler en rédacteurs solitaires, mais devaient rester en contact avec leurs confrères et leurs communautés ecclésiales locales. Je dois l’avouer, pour moi, aujourd’hui encore, la réussite de ce projet tient du miracle.

Nous nous sommes réunis trois ou quatre fois dans l’année, pendant une semaine, et nous avons âprement discuté de sujets bien circonscrits, qui au fur et à mesure appelaient de plus amples développements. Il fallait à l’évidence fixer la structure du livre. Elle devrait être simple, pour que les divers groupes de rédacteurs, que nous avons constitués, pussent se faire une idée claire de la tâche à accomplir, et pour que leurs travaux ne soient pas prisonniers d’un cadre complexe et contraignant. C’est la même structure que vous retrouvez dans ce livre-ci. Elle est tout simplement née de l’expérience catéchétique acquise au cours des siècles : ce que nous croyons – comment nous célébrons les mystères chrétiens– comment nous avons la vie en Jésus-Christ – comment nous devons prier. Je ne veux pas ici rappeler comment nous sommes, peu à peu, venus à bout de la multitude de questions qui ont finalement donné naissance en un livre en bonne et due forme. On peut naturellement critiquer tel ou tel point dans une réalisation de ce genre : tout ce que les hommes font est imparfait et peut être amélioré. Il s’agit quand même d’un livre important : c’est le témoignage d’unité dans la diversité. A partir de voix diverses, un chœur cohérent a pu se former, parce que avons en commun la même partition, celle de la foi qui, depuis les apôtres, a porté l’Eglise tout au long des siècles.

jeudi 9 février 2012

JMJ 2013 : LE LOGO AU CŒUR QUI BAT

Le Mardi 07 février dernier toute l’attention de notre diocèse était à bon droit captivée par la visite des reliques de Saint Jean Bosco, le « Père et Maître de la jeunesse ». Le même jour et à mille lieux d’ici se déroulait aussi un événement important pour la jeunesse. Il s’agit de l’officialisation du logo de la prochaine JMJ de Rio.
Devant un parterre de autorités ecclésiales  et civiles  réuni à l’auditorium Jean-Paul II de Rio de Janeiro, l’archevêque de Rio, Mgr Orani Joao, assisté des deux vice-présidents du Comité organisateur local (COL), les pères Paulo Cezar Costa et Antonio Dias Duarte, a solennellement dévoilé le logo des JMJ de Rio : « c’est un cœur qui porte en lui le Christ Rédempteur et les symboles de la foi et de la belle nature du Brésil ».
Ce logo,  issu d’un concours,  est le fruit du génie de Gustavo Huguenin, un jeune de 25 ans, qui a exprimé sa « gratitude à Dieu pour la réalisation de ce rêve ». Et il confie : « Je suis extrêmement heureux d’être un jeune qui peut proclamer au monde entier la joie de faire partie de la sainte Eglise catholique ».
Le logo est formé « d’un cœur tricolore – vert, jaune d’or, bleu -, le « cœur du disciple », où s’inscrivent quatre symboles. En haut à gauche, la croix – blanche - du pèlerin se détache sur le fond vert, de la forêt brésilienne : elle rappelle que le Brésil est appelé la Terre de la Sainte Croix. La courbe du ventricule évoque le Pain de sucre. Un Christ Rédempteur ouvre grand les bras et barre d’or le centre du Cœur. En bas, le bleu évoque les anses du littoral : « Toutes les merveilles de Rio », a fait observer l’archevêque de Rio »
Tout le monde est invité par le Christ Rédempteur à venir faire cette expérience de Dieu.
 Père Aurel AVOCETIEN

dimanche 5 février 2012

JOURNEE DIOCESAINE DE LA JEUNESSE: AVRANKOU 2012

C'est dans une lettre circulaire référencée DPN/0017/2012 et datée du 20 janvier que notre évêque Mgr René-Marie EHOUZOU a officiellement annoncé le lieu de la prochaine Journée Diocésaine de la jeunesse (JDJ). Mgr donne rendez-vous à toute la jeunesse à Avrankou du vendredi 30 mars au dimanche 01er avril 2012.
Comme toujours, mobilisons-nous pour faire de ce rendez-vous une réussite.


Père Aurel AVOCETIEN,
Le plus jeune des jeunes

vendredi 3 février 2012

Chers amis jeunes,

Encore une lettre ! Ce n’est pas du tout pour satisfaire un éventuel plaisir que je vous écris. C’est pour honorer un besoin de vous donner des informations.

Le mardi 10 janvier dernier, à raison de deux par paroisse et par aumônerie de groupe de jeunes, quelques 75 responsables se sont retrouvés en assemblée générale à Ouando. Elle a permis aux participants de bénéficier d’une conférence et aussi des rapports d’activités.

Le rapport financier montrait entre autres que certains doyennés, à cause de certaines paroisses, n’ont pas encore rendu un compte satisfaisant des foulards de la fête patronale d’Octobre. En général, les doyennés d’Ekpè, Djèrègbé, Attakè, Dangbo, Sakété et Kétou ont rendu un bon compte. Le doyenné d’Adjarra a rendu un compte partiel tandis que ceux de Notre-Dame, Avrankou et Azowlissè n’ont pas du tout rendu compte. Certains l’ont promis pour bientôt.

Au vu de ce compte qui ne permet pas à l’aumônerie de rentrer dans les fonds investis avant même de prétendre au bénéfice attendu pour sa caisse, les responsables ont été unanimes à souhaiter que les derniers fassent vite leur compte et que les foulards restants soient remis en circulation à pour les événements à venir… Au cours de la séance certaines paroisses se sont aussi acquittées de leur cotisation. Il s’agit de Agblangandan, Houédomè, Sts Pierre et Paul (Porto-novo), Dowa, Hounsa, Atchoukpa et Affamey…

Chers amis jeunes, en remerciant vos responsables, je vous remercie aussi tous et chacun pour l’effort que vous faites pour prendre part aux activités. Certains l’avaient vraiment désiré mais il n’aura plus lieu cette année : il s’agit du pélé-jeunes que nous avons voulu initier. La raison est due au calendrier qui fait coïncider le premier week-end des congés de détente que nous avions retenu pour ce pèlerinage avec le pèlerinage diocésain de Maria-Tokpa.

Par contre, la prochaine Journée Diocésaine de la Jeunesse (JDJ) se tiendra à bonne date. Monseigneur nous donne rendez-vous à Avrankou du vendredi 30 mars au dimanche 01er avril. Je ne doute pas que même sans connaitre le lieu vous vous y prépariez déjà. Mettons tout en œuvre pour faire de ces moments de grands moments de prières et de joie.

Mais avant d’atteindre ce dimanche des Rameaux, il nous faudra passer par le temps de Carême qui s’annonce déjà et que nous avons désormais pris l’habitude d’ouvrir par une récollection. Pour cette année, nous vous proposons de méditer sur le thème : « DIEU NOUS A RECONCILIES AVEC LUI PAR LE CHRIST ET, A NOUS-MÊMES, CONFIE L’ŒUVRE DE LA RECONCILIATION » (Cf. 2Co 5,18).

En attendant de nous revoir bientôt, je vous souhaite un fructueux et sanctifiant temps de Carême.

 Père Aurel AVOCETIEN,


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